Compte rendu
Mon frère m’a vendu. Je suis Makal, fils de Ouloum, roi de Khoraja. Mon frère Elius m’a tendu un piège pour récupérer sa place d’héritier. Mon père la lui a enlevée à mon avantage car Elius est bègue et toute la cour se moque de lui. Ainsi ai-je récupéré la place d’héritier. Ainsi m’a-t-il vendu. Mais ça, les trois vagabonds qui vont me sauver ne le savent pas encore.
Mganga le colossal eunuque kushite, Quanji le sans nom de Khitaï et Sargon le voleur de Khoraja ont perdu. Ils ont été engagé par un prince du désert pour renverser mon père et ils ont perdu. Leur destin était la croix ou le pal mais mon père a vu une opportunité. Il les a envoyé tous les trois à ma recherche. Remplaçables et sans lien avec la cour, ils pourront faire travail sans que personne ne soit trop vite informé de ma disparition. En échange de mon retour, pas de croix mais un tas d’or. Les trois mercenaires se mettent en route.
Chemin faisant ils apprennent que la fin de la guerre a laissé la région dans l’instabilité. J’ai d’ailleurs été envoyé par mon père auprès du conte Lugdan pour lui offrir le pardon officiel en échange de la réouverture de ses routes commerciales. Le kushite et ses compagnons suivent cette piste, découvrent qu’ils sont espionnés, tombent dans une embuscade, massacrent leurs opposants et découvrent que ces derniers sont bien propres et correctement équipés pour des pillards. Ils décident de poursuivre leur investigations à Roudine.
Au milieu du souk ils apprennent que Lugdan a envoyé des hommes à ma recherches en vain. Ils décident d’aller le rencontrer et son reçu à sa table dans un modeste fortin. Il leur octroie dix hommes en armes pour les aider dans leurs recherches. Le groupe se rend alors sur le lieu de l’embuscade pour remonter la piste de leurs agresseurs.
Cette recherche les conduit dans les bois où ils retrouvent le campement du groupe qu’ils ont terrassé. Les indices sont formels : ils venaient de Khoraja ! et ils étaient sur place depuis des jours. Comment les hommes de Lugdan ont pu ne pas les voir ? Les soldats ne veulent pas entrer dans la forêt, elle est hantés. Mais Mganga, Quanji et Sargon s’y enfoncent. Il y a de l’or à la clé !
Et Ils se perdent les bougres ! Quanji et Mganga trouvent les hommes de Lugdan massacrés et pendus aux arbres. Sargon de son côté tombe sur une vieille sorcière qui lui parle de chaînes, de coups de fouet et de poussière. Soudain, elle se met à bégayer en exigeant le pouvoir. Elle a touché l’esprit de mon frère mais impossible pour Sargon de le savoir. La vieille le ramène à ses amis et leur indique la route de Vakalec, là où les guerriers du campements ont rencontré les marchands d’esclaves.
A Vakalec, ils font le tour des vendeurs d’esclaves et tombent sur une marchandise intéressante : Un scribe de Ouloum, un de ceux qui étaient partis avec moi ! Du coup ils le rachètent. Poursuivant leur enquête, ils découvrent qu’un certain Tirandre, maître esclavagiste, est responsable de ma disparition ou du moins qu’il m’a acheté. Ce Triandre a un avant poste dans le désert. Le groupe décide de s’y rendre avec les dix soldats de Lugdan.
Devant le poste ils se prétendent envoyés par un roi lointain. On les laisse entrer et il rencontre Triandre dans une grotte en train de compter ses tas de pierreries et son or. Quanji explique que leur roi ne peut avoir de descendant et qu’il souhaite du coup en acheter un. Avec une éducation princière. Le roi est prêt à payer cher. Grâce à une diversion de Mganga, Sargon parvient à subtiliser un tas de diamants sur la table de Triandre et à lui verser un acompte de ce roi fictif avec son propre trésor !
Triandre a les yeux qui brille. Il pense immédiatement à moi et au lieu de me laisser mourir sur un chantier, il décide de me vendre pour une fortune. Il conduit donc ce groupe de voyageur sur un vaste chantier de construction avec une escorte de trente hommes. Sur place ils me retrouvent dans un état déplorable, mutique et affaibli. D’autres prisonniers et des contre maîtres se moquent de moi en bégayant. Ils savent que c’est mon frère qui m’a vendu. Refusant le fratricide, tabou absolu, il a décidé de me faire disparaitre en demandant à ses hommes de me vendre et de tuer tous les membres de mon escorte. Ordre mal suivi vu qu’ils ont épargné le scribe pour le vendre aussi. Ce dernier m’identifie immédiatement.
Mais le trésorier de Triandre arrive en courant, il a suivi le convoi au triple galop pour annoncer que l’or de Sargon n’a pas ajouté la moindre pièces au trésor. Il a éventé l’arnaque et dans quelques secondes, il sera assez proche pour qu’on comprenne ce qu’il dit. Sargon prend alors Triandre en otage alors que Mganga tient tout le monde à distance avec sa lance. Malheureusement, un second couteau voit là une occasion de prendre la place du chef et Sargon doit fuir avec Triandre alors que Mganga affronte un grand nombre d’adversaires. Quanji décide de lancer un défi au challenger. Il tue son adversaire mais en sort sérieusement blessé. Comprenant que Triandre ne leur sert plus à rien, Sargon l’abandonne au massacre et fait tomber un énorme échafaudage sur les troupes esclavagistes. C’est la diversion qu’attendait Mganga pour briser mes chaines et s’enfuir avec moi.
Après quelques jours de voyage, ils sont en vue de Khoraja et je commence à me reconnecter avec le réel. Mon frère, averti par un courrier rapide, est venu à notre rencontre avec une petite troupe. Il remercie Mganga et ses compagnons et leur jette un sac d’or en paiement comme promis par notre père. Mais il s’exprime en bégayant ! La sorcière de la forêt a mis en garde Sargon contre un bègue assoiffé de pouvoir et les prisonniers capturés avec moi se moquaient en l’imitant. Sargon commence à comprendre l’ampleur de la trahison et, alors que le combat est lancé, il capture mon frère et ordonne à tous les soldats de lâcher leurs armes.
Ils me reconduisent ensuite au palais et expliquent la situation à mon père avec le témoignage du scribe. Ils sont grassement payés et mon frère est emmené je ne sais où. J’ignore ce qu’ils sont devenus vu qu’il m’a fallu encore une semaine après leur départ pour récupérer l’usage de la parole et cesser de trembler à chaque bruit.
A mon avis ils ont déjà tout dépenser en filles de joie et en ripaille. Après tout, A part cette graine de potence de Sargon, ce sont des barbares.
Anecdotes:
Zhimon (Mganga l’eunuque): Rhaa ! Il nous tient par les couilles !
Ray (Quanji): Bah non pas toi.
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Zhimon (Mganga): Premier campement, je me mets en boule et je dors. Comme Rondoudou !
***
Zhimon (Mganga): Ton pnj je l’éclate. Tu pares ?
Thex (Mj): Non, j’ai confiance en ton échec. Tu prends un dé supplémentaire ?
Zhimon (Mganga): Non, j’ai confiance en mon succès.
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Thex (Mj): Mince ! Et j’ai encore négligé de parer. J’ai trop confiance en ta guigne et voilà qu’elle me trahit.
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Thex (Mj): Je vais même pas parer.
Ray (Quanji): T’as déjà essayé, il a 16 en mêlée.
Thex (Mj): Je vais tellement parer.
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Thex (Mj): Echec en dressage. Tu tentes de t’approcher mais en te voyant le cheval détale pour ne plus revenir.
Zhimon (Mganga): « Mon Dieu mais cette personne est noire ! »
***
Zhimon (Mganga): Ok je vais te soigner. C’est où soin ?
Ray (Quanji): Dans intelligence.
Zhimon (Mganga): …
***
Zhimon (Mganga): Bon ben j’ai rien en soin. Je peux essayer avec artisanat ?
Ray (Quanji): Attends, je pense qu’on peut essayer autre chose avant.
***
Mganga (Zhimon): Le palais de Khoraja c’était plutôt luxueux et tu te rappelles comment les geôles puaient ? Ici le château on dirait une prison, j’ai pas envie qu’on aille essayer les cachots.
***
Mganga et Quanji devaient suivre de loin Sargon parti en éclaireur dans les bois mais, suite à quelques complications ils se perdent alors que Sargon est toujours en première ligne.
Thex (Mj): Et là, tu aperçois une drôle de femme toute maigre qui entre dans une tanière en torchis dont la toiture est faites de mousse. Alors que rien n’indique qu’elle t’ait vu, elle te crie de venir partager sa soupe.
Seb (Sargon): Le bois est déclaré maudit, elle pue la sorcellerie à plein nez… J’hésite à y aller.
Thex (Mj): Après tu sais que tes potes sont juste derrière.
Seb (Sargon): Oui heureusement ! Aller j’y vais.
***
Sorcière édentée (Thex): J’aime le lapin, mais faut le sucer longtemps.
Ray (Quanji): Comme les soldats de passage pas vrai !?
***
Thex (Mj): Ils sont à tes trousses ! Qu’est-ce que tu fais ?!
Seb (Sargon): Je laisse crever l’otage, il sert plus à rien.
Thex (Mj): Pas de problème c’est une action gratuite.
***
Le chantier du temple est saccagé, les grues et les échafaudages sont à terre et des dizaines de personnes sont écrasées dessous sans compter les morts dû aux combats. Une immense nappe de poussière englobe toute la scène.
Mganga (Zhimon): On aurait pu sauver plus de monde…

