Parce qu’une bonne andouillette se mange avec de beaux couverts.

COMPTE RENDU

« Allez les gars !!! On va pas s’mentir, c’est pas notre habitude ici Au Joyeux Trouvère, mais vous savez com’moi qu’à Wastburg, la vie c’est pas facile. Cette foutue île-cité, c’est toujours le bordel depuis qu’elle sert de frontière, au milieu du Grand Fleuve, entre la Loritanie, ces gros flemmards, et Le Waelmstaat, où ils s’éclatent la tronche toutes les quinzaines pour savoir qui pourra accéder au pouvoir. Pour sûr, dans cette cité portuaire, tout le monde pense s’en tirer à bon compte et qu’ tout le monde il veut y faire sa loi. A commencer par ces bâtards de majeers qui dirigeaient la ville avant la Déglingue. Tout ça pour s’ terminer par une énorme explosion qu’a tout ravagé le centre de la cité. Maint ’nant, t’y as plus qu’des ruines livrées aux corbeaux. Même qu’ils y volent à l’envers pour pas voir la misère ! La Déglingue, ça a vraiment tout transformé ici, mes p’tits gars. Y’a plus personne aux commandes, et on s’ débrouille comme on peut »

Margotte tendait à s’étaler sur la table alors qu’elle nettoyait énergiquement le plateau de bois, soulevant de ci de là les chopines de bière dans un semblant de bien faire. Les regards lubriques des gardoches plongeaient dans son ample décolleté.
« Au lieu de me reluquer comme ça les gars, vous buvez quoi ? C’ pas que, mais la journée commence et z’avez surement autre chose à foutre qu’à mater mes nibards! Sûre que les Loritains continuent leur bordel à décharger sur les quais vu qu’ la grève, ça fait deux semaines déjà, et que les nôtres leurs disent de dégager tous les jours ! Foutu bazar, pour cause maintenant on peut plus se faire livrer en vin et parait qu’y’a pénurie qu’ils disent. J’vais pas en avoir assez moi, si ça continue comme ça !!»« T’as raison Margotte comme toujours ! Rempli bien ma fiole de ta bonne liqueur tant qu’il t’en reste encore » répliqua Tiburce après avoir éructé ses trois bières matinales « c’est la Foire à l’andouillette et nous avons fort à faire ! Allez les gars…on bouge ! »
Tiburce rangea sa fiole discrètement dans la poche intérieure de sa veste, fit craquer ses vieux os et se leva, suivi par Pasburck « La Teigne », et les plus jeunes Montrand et Astério. Tous enfin sortirent pour se retrouver dans le quartier de l’Etrave des quais.
« Hé Tiburce, donne-moi un gelder et j’te dis quoi ! » un mioche de dix ans tendait déjà sa main tapant du pied d’impatience « t’as quoi à dire l’Ecureuil ? » « Bah bouge ton gras et suis-moi t’y verras bien ». D’une pichenette Tiburce fit valser une pièce de cuivre dans les airs que le blanchon récupéra aussi sec avant de filer dare-dare vers les berges. Pasburck ne put s’empêcher de penser « ‘tain, courir dès potron-minet, fait chier ! ». Montrand, l’ancien roublard purgeant sa peine au service de la cité et Astério, la nouvelle recrue pleine d’espoir, filaient déjà, bien devant Tiburce et Pasburck aussitôt essoufflés par leur début de course.
Montrand et Astério se penchaient sur le cadavre de ce gars, étendu raide devant eux, un couteau planté bien profondément entre les deux omoplates. « Oui et… l’a quand même de belles fringues le bougre, même s’il est nu-pied », nota Montrand « puis qu’il est trempé comme s’il avait nagé avant de crever sur la berge du fleuve ». » Non mais…Y’a même d’autres traces de pas ici, j’dirais deux personnes et plutôt…lourdes » remarqua Astério qui s’approcha de Montrand lui tapant du coude pour lui indiquer de la tête le comportement bizarre d’un gars, non loin de là, qui tentait de se faire discret.
Astério ne prit qu’un instant pour l’attraper par le colbac et le ramener à eux alors que Pasburck et Tiburce arrivèrent en soufflant comme des boeufs. « ‘Bordel c’est plus d’mon âge c’t’ affaire » dit ce dernier en s’envoyant une rasade de sa liqueur de framboise. Pendant que Pasburck tenait crânement la foule à distance, Montrand balança direct une baffe au suspect sous les ricanements d’Astério. « J’voulais juste lui piquer ses bottes vu qu’il en a plus besoin !! Tenez j’vous les donne si vous m’lâchez ! » Les bottes étaient usées, de bien moins bonne facture que les fringues du mort et quelques brins de joncs y étaient accrochés.
« Hé l’Ecureuil ! Va donc chercher la Fraicheur et sa cariole, qu’on puisse ramener ce gars à la morgue ». Tiburce lâcha une nouvelle pièce et le gosse fila.

Les manches de La Fraicheur étaient rouges de sang après avoir disséqué le cadavre, selon la procédure, efficacement mais salement. «Fruits de mer dans l’estomac, digérés de la veille… Le couteau est de belle qualité mais c’est juste un couteau…à viande, comme ceux des gargouilles des quartiers riches, mains caleuses…celles d’un travailleur acharné surement. Ça colle pas avec les fringues, quant aux bottes, y a pas ce type de jonc sur nos rives. Je pencherais plutôt pour celles du Waelmstaat ». Les gardoches récupérèrent donc le couteau pour preuve et filèrent directement vers les quartiers riches de l’Etrave via le port. Interroger le voisinage du bord du fleuve et définir s’il y avait eu du grabuge la nuit dernière était leur nouvelle mission.
Dans le quartier bourgeois, la fine équipe pu remarquer de nouvelles traces de pas, près des berges, assez semblables à celle du port. Informations prises dans le voisinage ils purent, grâce à un nanti et son domestique, définir l’origine du couteau. « Cela provient surement de La Dent Creuse, je reconnais le style de leur couvert, j’y ai mangé récemment d’excellents morceaux d’bidoche !». Montrand, profitant de la conversation gustative, vola quelques fringues étendues afin de se faire passer pour un bourgeois accompagné de son garde et investir La Dent Creuse. Oui et …cela semble une bonne initiative, direction La Dent Creuse !

Sur le passage Tiburce et Pasburck remarquèrent une bagarre entre dockers et Loritains, suite au piquet de grève, à coup de « dégagez sales Loretains de merde, vous nous bouffez le pain » « Vos gueules ! le Grand Déchargement commence aujourd’hui avec nous ! » ; Tiburce d’un pas déjà titubant voulu s’interposer en médiateur « Non mais…les p’tits gars va falloir se calmer là ! » la première baffe fila sans attendre « pour sûr j’ai l’habitude ! » dit Tiburce en encaissant le coup « mais j’ai aussi des arguments ! »… Le pugilat continua, avec deux gardoches en plus en plein milieu du brouhaha, tandis que Montrand et Astério se dirigeaient vers l’auberge non loin de là.

Non, ils ne furent pas assez convaincants, quant à eux, pour rentrer à La Dent Creuse et Montrand claqua une pièce afin de soudoyer le maitre d’hôtel à l’entrée « Oui et…je reconnais mon ami là-bas, Roussel ! C’est avec lui que j’ai rendez-vous ! » « Ha, vu comme ça, suivez-moi je vais vous annoncer, vous pouvez rentrer ». C’est là qu’ils purent discuter avec Roussel, effectivement une ancienne connaissance de Montrand, fièrement devenu Membre de la Confrérie de l’Andouillette. Sur sa table bien garnie, les beaux couverts reconnaissables, surtout les couteaux, facilitèrent le début de leur discussion. « Oui et… mon ami. Je ne sais pas trop pour ton cadavre mais il se dit que deux hommes seraient sortis du fleuve pour mettre une dérouillée à Prisène, tu sais bien, le proxénète du quartier…. Quant à Bruchain, mon patron, il n’a plus de vin depuis que les dockers font grève. Il en parlait avec l’échevin quand ils ont mangé ensemble. Pour sûr, la fête est gâchée même si on a pu recruter des Loritains pour assurer le déchargement des derniers tonneaux. Venez avec moi à la Confrérie de l’Andouillette vous ne regretterez pas votre passage ». Pris au mot, Montrand et Astério chargèrent un blanchon d’avertir Tiburce et Pasburck afin d’aller enquêter chez Prisène et ainsi purent suivre Roussel jusqu’à la confrérie.».

Sur la place du grabuge, Pasburck posait fièrement son pied sur le torse d’un des pugilistes mis à terre, bien qu’il n’ait pas fait grand-chose pour arriver à ce résultat, alors que Tiburce soignait ses bleus à grand renfort de liqueur. Tout le brouhaha se calma et ils purent poursuivre leurs investigations auprès des marchands de la place qui commencèrent à se plaindre de la grève « cette grève des dockers fout le bordel ! Oui mais… la confrérie du Boudin nous cherche des noises, ils veulent faire capoter notre fête ! » Bref les Andouillettes se plaignaient des Boudins quand le blanchon finit par faire sa commission en informant les deux gardoches essoufflés. « Hé bien, rendons visite à notre cher Prisène » Le temps de le dire, ils se retrouvèrent sous les balcons du Tripot où les alpaguèrent déjà deux gaillardes professionnelles « de la chose » « Bha té Tiburce mon mignon, on te vois plus en soirées ! Fais pas ton timide et viens nous voir, on a des trucs à te montrer » « Vas donc dire à ton maquereau qu’il a plutôt des affaires à voir avec moi et je te claquerai tes miches au passage !». Les gourgandines ne se firent pas prier plus de temps et allèrent chercher Prisène qui, prit sur le vif, détalla comme un lièvre !! « Palsambleu, file-le ! t’es ben plus jeune que moi, c’est pas pour mes vieux os la course ! » dit Tiburce à Pasburck qui lâcha un « putain fais chier ! » avant de se mettre à courir derrière le lièvre en fuite jusqu’à le rattraper et le plaquer au sol. « Pourquoi tu fuis et pourquoi tu t’es fait tabasser hier ? » Quelques baffes dans sa face durent presser sa réponse car il déclara : « c’étaient deux frères, sans doute, j’les connais pas, j’ai rien fait de plus ils me sont juste tombé dessus ! Grands, énormes, un borgne et un boiteux ; Oui et… j’ai en taillé un au couteau, ils cherchaient un mec bien habillé qu’ils disaient ! »

Pendant ce temps, sous un grand dôme d’amphithéâtre et parmi un public fourni, Montrand et Astério accompagnèrent Roussel à un concours très sérieux d’andouillette où un type aux yeux bandés goutait tout un tas d’assiettes devant lui. La foule était silencieuse alors que les deux comparses tentèrent d’y observer quelques comportements suspicieux. Ils remarquèrent des chevaliers du Waelmstaat. Astério proposa d’engager la conversation car il pensait que le mort était peut-être un serviteur d’une famille noble du Waelmstaat. Ils s’avancèrent vers eux alors que la dégustation se termina sur la proclamation de l’assiette gagnante de « la vraie andouillette de Wastburg ». Oui et… il s’avéra en fait que les chevaliers enquêtaient aussi « sur une péniche échouée sur les berges du Waelmstaat cette nuit »
La troupe de branquignoles finit par se retrouver sur les coups de midi au Joyeux Trouvère, profitant de ce répit pour partager des informations glanées auprès de leurs indicateurs respectifs. Autour de quelques bières Astério révéla que Mumu, sa logeuse, avait accueilli deux grands gaillards « dont un portait un brave pansement. M’ont bien payé rubis sur ongle et je les ai entendu dire qu’ils cherchaient un certain Kéris ». Quelques verres de vins et un nouveau remplissage de fiole plus tard, l’heure fut venue d’aller enquêter au sujet de la péniche échouée.

Pour cela, il fallait passer le pont reliant la cité au Waelmstaat. Une fois de l’autre côté, la troupe se dirigea vers les lieux de la péniche échouée, non sans remarquer que des joncs, semblables à ceux accrochés à la botte du mort, poussaient , de manière éparse, le long des berges de la rive. En chemin ils croisèrent les gars de la patrouille fluviale et leur chef Wabert qui comme à son habitude se moqua d’eux « hé les gardoches ! Z’êtes perdus ou bien ? C’est pas votre rive ici ! » « Foutaise Wabert, répondit Tiburce, on cherche la péniche échouée cette nuit » « Ah oui !! Tu causes de La Paisible ! L’est juste là-bas plus loin, va-t’en z’y voir, c’pas notre affaire c’te histoire, plutôt celle du Waelmstaat !! Fallait vraiment mal naviguer pour se planter là, j’peux juste vous dire qu’elle venait du nord en direction de Wastburg, allez va, les gros, démerdez vous, c’pas notre affaire j’vous dis ! ».
La péniche prenait l’eau de toutes parts. Oui et… sur le pont, ils remarquèrent des traces de sang et de lutte menant vers le bastingage où des marques, sur le dessus de la rampe, semblaient indiquer que quelqu’un s’était jeté à l’eau. Les gars décidèrent de fouiller les cales. Ils y trouvèrent un seul tonneau rempli de vin ainsi que la présence de traces au sol d’autres tonneaux stockés récemment. Tiburce eu à peine le temps de se réjouir de cette formidable trouvaille que des bruits de pas se firent entendre sur le pont et dans l’escalier menant à la cale…des larrons leur tombaient dessus ! « Vous n’aurez pas le pinard ! » cria Tiburce, fonçant lance en avant. Montrand sortit ses phalanges et balança direct quelques gnons bien placés alors qu’Astério éventrait, efficacement et proprement, un des voleurs. Pasbruck, quant à lui, fut légèrement blessé mais eût le temps d’hurler « j’insulte un peu tes morts !! » avant d’en finir avec son adversaire ! Combat rapide, direct, clair, efficace, digne de gardoches prêts à en découdre, tant et si bien que le dernier larron fila comme un lâche devant les gardes survoltés. Montrand tenta de le rattraper mais le fuyard s’en démit, laissant au garde un morceau de tissu arraché de sa veste, brodé de l’insigne de La Confrérie des Andouillettes. Les gardoches laissèrent couler la péniche et s’en retournèrent à Wastburg pour l’identifier à la capitainerie.

« Capitaine Adilhar Molspeck, Kéris son frère en pension à La Veuve Lubrique, Paluche, La Fouine, Ramsteck et Wintag. Voilà l’équipage, inscrit depuis neuf ans, dernièrement contrôlé par Wabert. Oui et…Wintag est en prison à La Purge apparemment. » Riches de ces renseignements, les branquignoles se répartirent les taches Wintag et Wabert.

Wintag, enfermé depuis deux ans déjà, maudissait ses deux frères Paluche et La Fouine, pour l’avoir écarté des magouilles du capitaine. C’est par leur faute qu’il se retrouvait en prison. Oui et…Les deux molosses, malgré leurs aspects, avaient un faible pour…les confiseries et les marionnettes, seules vraies distractions dans ce monde de brutes.

Chez Wabert, le logis était vide d’indice, hormis un petit trophée de l’Amicale du Boudin posé sur une étagère.

A La veuve Lubrique, la chambre de Kéris révéla le cadavre frais du gars, pendu et bâillonné mains dans le dos et vraisemblablement tabassé, vu le nombre de marques sur son corps. Une rapide fouille de la pièce et oui… les gardoches tombèrent sur un bâton poisseux de sucrerie. Les molosses étaient passés par ici ! Il fallait donc les chercher et il fut décidé d’aller voir les différents théâtres ambulants de marionnettes, nombreux en ville en cette période festive, afin d’y remarquer éventuellement la présence des deux colosses.
Oui et… rapidement ils tombèrent sur les deux gars, assis sagement devant un spectacle en train de mâchonner quelques bâtons de sucreries. Sans se laisser troubler par cette vision étrange, Montrand s’approcha discrètement d’un des deux types, lui glissa un couteau sous la gorge « T’as pas laissé du sucre chez Kéris ? » L’autre eu à peine le temps de bouger que le reste de la troupe leur tomba dessus. Une fouille règlementaire pour trouver une grosse clé, menottes aux poignets, direction La Purge dans la même cellule que leur frère Wintag, manière qu’ils s’expliquent un peu entre eux ! Et ça file aussi sec chez Ramsteck, au quartier des pécheurs.

Après avoir ouvert la cabine à renfort de pied de biche, les gardoches la fouillèrent et trouvèrent une fourchette assortie au couteau ayant servi d’arme du crime, ainsi qu’une collection d’andouillettes pendues à un râtelier. « Ramsteck a dû aller à La Dent Creuse » réfléchit Montrand lorsque des bruits de pas à l’extérieur éveillèrent les soupçons de tous « On nous espionne ! ». Aussitôt Montrand et Pasbruck sortirent au pas de course, dans les ruelles, à la poursuite de…Ramsteck. « Fais chier ! » lança Pasbruck. Astério lorgna, lui, vers les andouillettes pendues « j’ai une fourchette » « et moi du pinard » lui répondit Tiburce.
Montrand et Pasbruck réussirent à rattraper Ramsteck qui finit sa course en trébuchant. « ha, les mecs à terre…mes préférés » s’écria Pasbruck avant de lui sauter dessus. Oui et …L’interrogatoire tourna court, vu l’heure tardive de la soirée sans doute, « j’peux vous donner des noms ! C’est Paluche qui a piqué les couverts. Molspeck, son capitaine ne voulait pas augmenter son solde malgré tous les services que Paluche lui rendait ! » Montrand réfléchit « d’accord, le mort c’est donc le capitaine de La Paisible ». Ramsteck continua « on a volé le vin, c’est un trafic qu’on a mis en place avec l’échevin, Bruchain et Wabert pour niquer ces merdeux de la Confrérie des Boudins. Le vin on l’a planqué à l’entrepôt ! ».

Plus de temps à perdre car l’heure file ! La troupe essoufflée arriva donc à l’entrepôt qu’ils ouvrirent avec la grosse clé de Paluche pour s’apercevoir que celui était vide…de vin mais rempli…de morts ! Bruchain et quelques autres pendouillaient tels des andouilles le long des poutres. « Surement un coup des boudins, cette sale engeance a dû vouloir régler ses comptes et tuer toutes ces andouillettes ! ». C’est sur cette étrange remarque que les gardoches se rendirent à La Confrérie des Boudins, au sous-sol d’un restaurant, où ils firent la connaissance de Cerfeuil, chef des Boudins qui les invitât à réfléchir sur leurs intérêts communs à négocier leur silence.
« Mon gars… juste pour moi, cinq tonneaux de vins, dix kilos de boudin, et un verre quotidien à l’oeil pour le reste de ma vie, à la Confrérie du Boudin ? Allez va, vu l’heure ça m’va !! » Tiburce fut, bien le premier, le plus facile à convaincre. Le reste de la troupe y trouva aussi rapidement son avantage.

Quelques jours plus tard la bande foutraque des gardoches apprit que Wabert, le garde fluvial s’était barré en douce, trop peureux de se faire attraper suite à ses magouilles de faux contrôle de cargaison. Paluche en prison, refusait d’endosser le meurtre de Molspeck mais continuait à tabasser ses frères, manière d’entretenir sa forme. Quant à Ramsteck, lui, il fut tout bonnement condamné.

Oui et…c’est comme ça que ça se passe à Wastburg…tout est bon dans le cochon, tout simplement !!!

ANECDOTES

Margotte la tenancière pnj (Thex mj) : Les dockers sont en grève depuis deux semaines, ils ne veulent plus décharger.
Makashi (Astério) : Non au grand déchargement !

***
Ray (Montrand) : Je vois sur ma feuille que je suis « un brin connard ». Ben du coup je lui met un coup dans la gueule.
Thex (Mj) : C’est bien Montrand ! Ca c’est du Montrand comme on en veut.
Makashi (Astério) : Ne l’encourage pas !
***
Lyard (Tiburce) : Hummm le couteau est dans le dos, on l’a donc tué par derrière…
Thex (Mj) : L’enquête avance à grand pas.
***
Thex (Mj) : Qu’es-ce que tu fais?
Ray (Montrand) : J’essaie de résoudre un crime.
Thex (Mj) : N’importe quoi…
***
Thex (Mj): La Fraîcheur, le médecin de la morgue, ouvre le corps du gars que vous avez repêché. Il vide le contenu de l’estomac du cadavre et étale ce qu’il y trouve sans aucune pudeur.  » Il a mangé une une pleine bolet de coquillage ! Son dernier repas était pas mal. »
Astério (Makashi): Et on peut savoir depuis combien de temps il est mort?
Thex (Mj): La fraîcheur attrape un morceau de moule, le mastique et annonce  » Moins d’un jour ! »
Léa (Pasburk) : Rhaaaa ! ! ! C’est atroce : Je vais vomir ! -> dissimulation derrière une écharpe -> bruits d’agonie -> PLS.
Makashi (Astério): Elle était pas prête…
***
Prysen Pnj (Thex Mj) : Arrête de taper !
LéA (Pasburk) : De toute façon je sais plus ce qu’on devait lui demander…
***
Thex (Mj) : En ce moment c’est dur, tu t’es fait larguer, tu sais plus trop où crécher.
LéA (Pasburk): Je vois pas de quoi tu parles.
***
Thex (Mj) : De ton hygiène corporelle.
LéA (Pasburk) : Ah ça y est je vois.
***
Thex (Mj) : Mais pourquoi tu les cherches ?
Léa (Pasburk) : Bah tu sais le feu, l’aventure, le frisson, faire un combat d’odeurs…
***
Lyard (Tiburce) : Alors voyons… J’ai une lance, un bouclier, un gourdin…
Makashi (Astério) : … Et un ventre rebondi.
***
Thex (Mj) : Ils arrivent qu’est ce que tu fais ?!?
Lyard (Tiburce) : Je charge !! « Vous n’aurez pas l’pinaaaaaaaaard ! !!  »
***
Thex (Mj) : Et que fais mon bon Pasburk ? Il regarde les autres se faire tabasser ?
LéA (Pasburk) : J’analyse… je reformule…
***
Tiburce (Lyard) : Sortez vos phalanges les gars, on va interroger Waber…
***
Astério (Makashi) : J’ai trouvé la fourchette !
Tiburce (Lyard) : Ben y a de l’andouillette.
***
Thex (Mj) : Le gars est au sol, tu peux envoyer une rafale de coups de pompes…
LéA (Pasburk) : Les mecs à terre, mes préférés…

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