OS Alien La Toile
La capitaine Silva et son escouade, ont fraîchement débarqué sur Alpha 34c, petite lune pétrolifère d’importance capitale pour les Amériques Unies tout comme pour l’U.P.P ( Union des Peuples Progressistes) bloc communiste avec la Chine en chef de file. Au début, le partage des ressources était de mise, mais les nappes diminuant, le conflit menace…
Malgré le discours de motivation du sergent-chef Armstrong, la sortie de cryo et le largage de l’élite de la coloniale est loin d’être inspirant, entre les traces de vomi dues à la sortie précipitée de cryo et les pièces d’équipement mises à la va-vite. Les Marines se retrouvent avec de la boue jusqu’aux genoux, dans un brouillard si épais qu’on pourrait le couper au couteau. De chaque coté du marécage se dressent deux massifs montagneux. La capitaine Silva tente d’organiser le rapatriement du matériel, bien que les moteurs de certains véhicules aient lâchés à mi-chemin. Au bout de deux heures, les Marines arrivent à la tranchée. L’endroit a l’immense avantage d’être au sec, un coin « cantine » a été aménagé et deux brancards à peine éloignés de l’eau et de la boue font office d’infirmerie. La capitaine Silva tente d’ignorer le profond sentiment d’accablement qui règne sur le camp. Les Marines sous son commandement, eux, s’offrent une bière de débarquement, si on peut dire, le tout sous un fin crachin. La capitaine se tourne vers Chaplain l’androïde médecin de l’escouade avec un regard entendu. « Je vais voir l’état-major, assure toi qu’ils puissent viser droit »
Une fois dans la tente de commandement, Silva fait la connaissance du lieutenant Caleb, un homme ventripotent, qui semble déplacé dans ce lieu d’extrême privation. Il accueille sa visiteuse chaleureusement et lui fait un topo rapide : « Notre mission ici est assez simple, mais en aucun cas facile. On doit empêcher ces fumiers de l’U.P.P de nous piquer notre or noir, notre pétrole. Mais attention en aucun cas, et je dis bien en aucun cas vous ne devez tirer en premier ou risquer une provocation . Ils nous surveillent, on les surveillent. Point. Si vous les croisez, vous les ignorez, sauf s’ils vous attaquent bien sûr. Là vous me les dégommez et vous rentrez à la base pas d’héroïsme inutile. C’est clair capitaine ?
– Parfaitement clair, monsieur
– Parfait vous savez tenir vos hommes ?
– Absolument monsieur, nous sommes les meilleurs
– Bien. Une dernière chose, j’espère que le soleil ne vous manque pas trop certains sont là depuis un an et ils ne l’ont jamais vu…
– On fera avec monsieur
La capitaine retourne à son escouade, Kale Iona le sergent, un vrai dur à cuire qui n’a peur de rien ni de personne. Mason et Dante l’une artilleuse, l’autre pilote. Hammer et son optimisme à toute épreuve, Chaplain l’androïde médecin, et enfin « Stan » Stanley Zmijewski, le dernier arrivé, la bleusaille, mais un sacré tireur d’élite, d’une détermination effrayante.
Silva laisse ses hommes faire le tour du camp pendant qu’elle rencontre les « célébrités » de l’endroit. Du côté des deux soldats, leurs questions, sur le moral des troupes, entraînent des réponses de plus en plus évasives, jusqu’à ce que qu’Iona excédé, soulève par le col l’infortuné Bryan, qui lui avoue qu’une patrouille de cinq hommes a disparu depuis deux jours mais qu’ils ne sont pas censés en parler. Pendant ce temps là, Silva récupère le ravitaillement pour la compagnie. Piqûres de vitamines, crèmes apaisantes, chaussures de rechanges et bien entendu masques à gaz. Silva remercie Calligan un écossais, roux, avec des rouflaquettes, très amical mais débordé, étant l’un des deux seuls infirmiers de toute la tranchée. Elle croise ensuite Murdoch, responsable du génie, qui bien qu’étrange et bourré de tics, a contribué à faire de ce trou à rats, un trou à rats vivable. Et enfin Alistair, le vétéran des vétérans, couturé de cicatrices spécialiste en explosifs.
De retour de leurs expéditions respectives, la compagnie se rassemble et Iona fait part de ses informations, Silva reçoit la dernière localisation de la patrouille disparue et se voit confier la tâche avec l’aide de ses hommes, de déterminer leur sort. Munis de leur ordre de mission et de leurs presque 60 kilos de matériel, l’expédition se met en route. Le trajet se déroule sans encombre, hormis le fait de devoir constamment lutter pour rester au sec. Mais à un moment, Hammer perd pied, ce qu’il avait pris pour du sol dur, n’était qu’une couche de boue gluante. Déjà qu’ils marchaient à moitié immergés,le pauvre Hammer lui se retrouve complètement trempé ! Suivi d’un « Mais quelle planète de merde ! » le Merde se propage 4 ou 5 fois avec l’écho. Les Marines continuent leurs recherches, et au bout d’un moment, Hammer, vire au blème ce qui pour un noir est plutôt mauvais signe. Ses compagnons l’installent sur un promontoire rocheux relativement au sec pour l’examiner. Hammer soulève sa chemise et là, vision d’horreur ! Des sangsues ressemblant à des cloportes se sont accrochées à lui ! Après examen, Iona et Silva, demandent à Zmijewski de brûler les sangsues au lance-flammes. Iona parvient à bander à peu près proprement les plaies de Hammer, mais il va avoir du mal à suivre…
Le groupe reprend les recherches, du haut d’un gros tronc crevé, Silva shoote dans quelque chose de dur, le casque d’un Marine ! Après avoir donné son matricule et sa localisation à Armstrong, ils établissent qu’il s’agit du sergent Douglas un des membres de la patrouille disparue.
Le caporal leur demande de poursuivre leurs investigations pendant deux heures avant de rentrer à la base. Au bout d’une heure, le groupe s’arrête pour Hammer, et en regardant plus attentivement autour d’eux, ce qu’ils avaient pris pour des arbres s’avère être des pierres d’un noir de basalte, qui semblent être parcourues de gros câbles mais la structure est inerte…
Le groupe s’approche en losange, Zmijewski en premier et Hammer à l’arrière. L’intérieur de la structure est entièrement noire, lisse ou travaillée en plusieurs endroits comme faite à la machine, et la lumière a bien du mal à être renvoyée. Zmijewski a vu que l’ouverture s’élargissait ensuite après le petit boyau d’entrée. Le groupe signale ses coordonnées puis entre dans le boyau. Une fois ressortis, la température a chuté, du givre s’installe au bord du bassin dans lequel la capitaine se trouve . Aux murs, des représentations de corps difformes et mutilés. Ces représentations semblent, du point de vue de Silva, religieuses et peut-être même artistiques bien qu’elle trouve ça tout sauf artistique. Sur les conseils d’Iona, elle balaie la salle avec sa caméra d’armure, pour faire son rapport à l’état-major . Opressée par l’endroit, Silva est sur le point de donner son feu vert lorsque quelque chose lui attrape la cheville et l’entraîne sous l’eau ! Alertés par le cri pas très viril de leur capitaine, Zmijewski, Iona et Mason se précipitent à son secours. Pendant ce temps là, Silva tente de faire lâcher prise à la créature en tirant au jugé, même si le monstre ne desserre pas sa poigne, les tirs ont le mérite de signaler sa position. Zmijewski attrape Silva et Iona attrape Zmijewski. Les deux Marines tentent de tirer leur capitaine de là, mais sans réussite, Silva grâce à leur aide parvient quand même à sortir suffisamment la tête de l’eau pour pouvoir respirer. Mais le monstre la tient toujours. Alors Iona tente le tout pour le tout, et tente d’attaquer la créature au couteau ! Il parvient finalement à trouver une matière spongieuse et sans se poser de questions frappe à plusieurs reprises. La créature bat finalement en retraite dans les profondeurs…
Silva remercie ses deux sauveurs, marque l’endroit comme mortel pour l’état-major, puis le groupe rentre à la base. Une scène de liesse les attend. Chaplain a réussi à faire marcher la télé !
Les soldats regardent la finale du Super Bowl pendant que certains écrivent à leurs familles et prennent un repos bien mérité. Hammer, lui est allé se faire soigner. Silva elle se demande ce que son rapport va déclencher et quelle genre de merde monumentale elle et son équipe vont devoir se retrouver à gérer…
Après avoir pris la douche de décontamination réglementaire, Iona et Zmijewski essaient un numéro de charme sur les infirmières, pendant que Silva, elle, va faire son rapport.
Arrivée au mess des officiers, elle voit Chaplain le Lieutenant Caleb, et un homme qu’elle identifie immédiatement comme employé de corpo, un certain Lewis, chauve, moustache impeccable et lunettes sur le bout du nez. Dès que Silva mentionne les fresques, son regard s’allume d’un intérêt fiévreux, et il la bombarde de questions, un léger agacement se fait sentir chez Caleb alors que Lewis n’en finit plus de parler de découverte extraordinaire. Caleb s’adresse à Silva en lui disant qu’elle et son équipe partiront en reconnaissance le lendemain, non sans avoir insisté lourdement sur les « priorités » de l’armée.
Après avoir repris de l’équipement sec et bourré ce bon vieux Hammer d’antibios, l’équipe, enfin surtout Silva, se voit confier une mission de reconnaissance au niveau du camp de L’U.P.P . Toujours la même consigne de non-agression.
La planète et sa biosphère agressive commence à épuiser l’équipe. Il leur faut huit heures pour atteindre la tranchée adverse. A la grande surprise de tous, la tranchée ne présente aucun signe d’activité ! Pire, elle est parcourue d’une toile de la consistance du verre veinée de rouge, tel un sucre d’orge macabre. Le camp est intact, à l’exception de la toile et de l’absence de courant, les Marines se servent dans le matériel, enfin surtout dans la bière, pour Iona et Hammer. Silva et Mason trouvent un espèce de ganglion de toile dans lequel quelque chose semble circuler. Silva filme et marque l’endroit. Voulant trouver un signe de vie, l’escouade, qui avait repéré un village au nord de la tranchée, va essayer de s’abriter pour la nuit. Cependant, le plan est quelque peu retardé, quand Zmijewski détecte une présence avec son détecteur de mouvement, les Marines tentent de prendre l’ennemi en tenaille, mais Hammer et Dante se font cribler de balles et des fumigènes sont lancés pour couvrir les déplacements de l’ennemi, qui s’avère être l’U.P.P ! Le combat est bref, mais sanglant, en même temps Stan a son lance flammes, Iona tire des rafales impitoyables, et Silva enfile les tirs à la tête comme des perles sur un collier. Le dernier survivant ennemi est le sergent chef Fao, qui, visiblement, semble terrifié mais pas par les Marines. Après quelques échanges dans un chinois approximatif et quelques bidouillages sur le TDP les Marines voient la propagation de la Toile dans la tranchée à une vitesse surnaturelle. Autre fait intéressant les forces de l’U.P.P ont mis au jour d’autres piliers de roche noire exactement comme ceux découverts la veille par l’escouade. Mais leur étude du phénomène, est visiblement plus poussée, en témoigne le nombre de bâtiments de la zone…
Ils se dirigent tous vers les préfabs de recherche, après une cérémonie rapide pour Hammer et Dante. Les scientifiques ont fait passer des câbles jusque dans les monolithes noirs !
Iona s’attelle à remettre le courant, il réussit, mais une bestiole et le stress accumulé le pousse à s’enfuir en courant ! Silva redémarre les ordis, se balade entre les caméras mais rien de vivant. Ils sont au sud du village . Iona est au nord dans un autre préfab où il trouve une salle scellée, avec tous les symboles dangers possibles. Au plafonds trois hommes morts desséchés, recouverts de toile tel un végétal parasite. À travers la vitre de la pièce suivante il voit d’autres corps desséchés, il a retrouvé les villageois. Il s’affaisse contre le mur, puis est rejoint par les autres, Silva aperçoit un autre ganglion mais un peu plus gros que celui dans la tranchée, avec quelque chose de vivant à l’intérieur…
Silva marque l’endroit avec la légende merdier de niveau galactique. Le lendemain les Marines et leur prisonnier se dirigent vers le camp. Arrivés là-bas, ils découvrent que tout a aussi été recouvert de toile ! Ils finissent par croiser Chaplain, l’androïde, seul, chargé par l’état-major de découvrir pourquoi la tranchée ne répondait plus. Le reste de l’armée est en train de fabriquer des préfabs pour étudier les monolithes, sous l’impulsion de Lewis et de sa corporation, Weyland Yutani Corp. L’androïde pirate le TDP ( petit ordinateur de poignet) de Fao et apprends deux choses. Premièrement, personne n’est là pour le pétrole les réserves sont épuisées depuis longtemps. Deuxièmement, un vaisseau scientifique est censé se poser dans un labo scientifique secret de l’U.P.P ! Silva sourit, c’est leur ticket de sortie !
Ils rejoignent l’état-major après un long détour, et, après une brève discussion se mettent en route vers le labo. Tout le monde est épuisé et tendu. Ils s’approchent silencieusement du labo à travers le marais et la brume. Le labo est en dur, ce qui témoigne de son importance. Silva a l’impression de marcher en permanence sur du bois pourri, mais en regardant sous l’eau, elle voit de la toile. Elle commence à paniquer, mais Iona arrive à la faire se ressaisir. En passant sur un côté du bâtiment, elle voit qu’il y a bien des scientifiques à l’intérieur, mais trois d’entre eux semblent être des androïdes. Puis derrière Iona, une tête sort de l’eau, puis une deuxième, et ainsi de suite, portant des casques des deux camps ! Leurs yeux sans pupilles ni iris les fixe, puis en une fraction de seconde, ces zombies traversés de toile passent à l’attaque ! « Repli » hurle Silva dans son comlink pendant que des « Contact » proviennent du groupe resté en arrière…
Les Marines réussissent tant bien que mal à rentrer dans le labo, au prix de lourdes pertes.
La petite musique classique d’ambiance censée aider à la concentration, contraste lourdement avec le déchaînement de violence à l’extérieur. Les Marines s’arrêtent net devant la grande découverte de l’U.P.P l’origine de la toile, une forme humanoïde, boursouflée, qui pond des œufs blanchâtres à intervalle réguliers. Les androïdes scientifiques, tous prénommés Ming de 1 à 5 se retournent vers les Marines et apercevant Fao, demandent s’ils doivent se constituer prisonniers. Iona attrape Ming 3 par le col et lui demande « comment on tue cette merde » Ming 3 s’insurge du traitement : « Mais enfin monsieur, c’est une manière terriblement inefficace de me rendre non-fonctionnel ou de demander des informations ! »
– Certes mais ça me fait du bien !
– Ne vous en faites pas ajoute Chaplain les humains ont parfois d’étranges manières d’évacuer leurs émotions
– Oh bien sûr dans ce cas allez-y, je suis votre obligé
Les autres androïdes et Lewis s’insurgent de l’idée d’extermination de la créature, Caleb et les autres gradés encore en vie vont vers la piste d’atterissage. Mais pendant qu’ils discutent de la marche à suivre, Lewis court du plus vite qu’il peut vers on ne sait où. La créature, elle, semble immobile, ce qui n’est pas le cas de ses rejetons, une armée de crabes blanchâtres qui s’écrasent à intervalles réguliers sur les vitres blindées, dans un bruit de succion qui parvient on ne sait comment à paraître agressif. Les quatre Marines se lancent à la poursuite de Lewis, malheureusement, ils arrivent trop tard, le scientifique corpo ne laissera personne lui prendre sa découverte ! Il ouvre les systèmes de ventilation à l’intérieur du compartiment blindé. Les crabes, qui n’en demandaient pas tant se ruent à l’assaut, Iona qui s’était laissé distancer par les deux autres , Mason ayant quitté le groupe pour sécuriser la zone d’atterrissage avec l’état major, se fait attraper au visage par un crabe, heureusement ses deux compagnons le tirent de ce mauvais pas, bien aidés par le lance- flammes de Zmijewski. Ils retournent à la baie d’observation, où ils retrouvent Ming 2, entouré des carcasses dessoudées de ses 4 collègues et de Chaplain, il les aperçoit et dit : « ils ne voulaient pas comprendre le danger, cette créature ne peut pas tomber entre de mauvaises mains ! Venez je peux vous guider vers la sortie ! »
– Mène nous vers l’auto-destruction plutôt ! Personne ne doit avoir une arme bactériologique d’une telle puissance !
Ming 2 attrape Iona, inconscient depuis son combat avec le crabe, et les Marines le suivent. A un moment donné, prise de panique, Silva rate un tournant, mais elle se retrouve quand même dans la salle de l’auto-destruction. Ce qui veut dire que Ming 2 les emmène à un autre endroit mais où et pourquoi ? Silva totalement perdue devant les instructions en chinois, est tirée de sa réflexion par une annonce à travers le labo et à en juger par le bruit à l’extérieur le vaisseau scientifique amorce sa descente. Cependant, les androïdes ont expliqué que le vaisseau pouvait séparer la partie labo du reste du complexe, et ainsi s’emparer de la créature sans même avoir à se poser ! Silva décide alors de retrouver Iona et Zmijewski et de se tirer de là…
Pendant ce temps là, les deux Marines, toujours sous la houlette de Ming 2 se dirigent vers une salle sécurisée. « Entrez ! Vite ! » Les deux Marines s’engouffrent dans la pièce, mais Ming 2 referme la porte derrière eux ! « Je suis désolé je ne peux vous laisser la prendre, mais ne vous en faites pas vous êtes en sécurité, du moment que vous ne sortez p… L’androïde ne finit pas sa phrase crépitant, recouvert lentement par les crabes…
Silva parvient à rejoindre ses deux camarades grâce à la géoloc dans leur armure. Soudainement, Iona convulse, crache une substance blanchâtre, Silva, le voyant contaminé, tente d’abréger ses souffrances, mais son doigt reste bloqué, incapable d’appuyer sur la détente. Le ventre du marine s’ouvre dans un gerbe de sang, heureusement l’alien qui en sort s’enfuit sans demander son reste. Les deux marines continuent leur course folle vers la sortie et la piste d’atterrissage, malgré les hordes de crabes. Silva perd son pistolet, mais ils parviennent à la piste.
Fao lui a échappé au massacre des soldats américains, tous morts sauf Mason qui attend de trouver un moyen de monter…
Fao, lui se fait hélitreuiller dans le vaisseau et est accueilli en héros, mais une fois dans la cabine de pilotage, il abat froidement tous les pilotes. Les scientifiques à l’extérieur, tentent d’ouvrir le cockpit…
Pendant ce temps-là, Silva et Zmijewski comprennent que leur seule échappatoire consiste à monter sur la partie supérieure du labo, et une fois dans les airs ouvrir une écoutille et rentrer dans le vaisseau. Le seul problème, c’est que Lewis vient de verrouiller un missile sur le vaisseau…
Les deux Marines, grimpent sur le toit, mais en se retournant, Silva aperçoit des xénomorphes, et craque complètement, elle tente de faire tomber Zmijewski mais c’est finalement elle qui tombe elle tente un tir en rafale mais le xénomorphe ralentit à peine et lui arrache proprement la tête. Bye bye Silva. Zmijewski lui est soudainement tracté vers le haut ! Fao veut utiliser le labo comme bouclier face au missile qui vise le vaisseau ! Le marine parvient in extremis à atteindre le vaisseau de l’U.P.P Le souffle de l’explosion tue Lewis, sa créature chérie, et les xénomorphes. Mason, qui était montée à bord du vaisseau au moment du ravitaillement, abat les cinq scientifiques dans une crise de folie meurtrière. Fao, qui n’entends plus les coups sur la porte du cockpit se dit que quelque chose cloche. Zmijewski, lui ouvre l’écoutille en gueulant « c’est moi le meilleur hacker du régiment ! » suivi de « Je vais me le faire ce fumier ! » il aperçoit Mason avec soulagement et ils se dirigent vers la porte du cockpit. Zmijewski fait encore une fois preuve de détermination dans l’extermination et parvient à ouvrir la porte. Fao tente vaguement de négocier, mais il semble oublier qu’il vient de les quasi-vaporiser. Stanislas Zmijewski n’oublie jamais ! Malheureusement pour lui, Fao répand sa cervelle sur le tableau de bord avant de toucher l’aorte de Mason qui l’a touché aux niveau des côtes. Le chinois est le seul survivant de la toile dans un vaisseau rempli de 11 cadavres. Il essuie la cervelle de Zmijewski du tableau de bord et prépare son voyage de retour…

