Got session 7 : Dilemme à l’œil de Dieu.
Le groupe est arrivé passablement secoué et malade de Vivesaigues, Surtout Chasseur et
Alyssa qui sont bien malades. Arslan les accueille rapidement et leur explique qu’il faudra une
semaine pour rassembler l’ost au complet. Il leur enjoint donc de se reposer et de se préparer au
mieux pour la bataille qui s’annonce. Il précise également à Gareth qu’il compte sur lui pour mener
les hommes.
Les cinq compagnons prennent possession de leurs « quartiers » enfin ce qui fait office de,
et qui est à l’abri de la pluie. Un repas chaud et un verre de vin plus tard, le groupe composé de
Gareth, Anna et Brendan descend s’équiper pour la bataille qui s’annonce. Après discussion et
soudoiement de l’armurier il obtient la promesse de combiner ses deux armures pour être encore
mieux protégé. Anna et Brendan prennent chacun une épée courte et une armure de cuir. L’argent de
Chasseur pour la capture de Brendan s’est avéré bien utile…
Les trois compagnons trouvent « l’Auberge » du camp et prennent une chope chacun.
Gareth s’étonne de ne pas voir plus de rouge et or sur les tabards ou pièces d’armure des soldats
Lannister. Ils semblent avoir fait un effort conscient de discrétion pour dissimuler leur allégeance.
Sans doute pour éviter d’attirer l’attention jusqu’à ce que l’ost soit au complet pense l’expérimenté
commandant.
Brendan fait le tour du camp pour observer son fonctionnement. Les sentinelles arborent
toutes fièrement les couleurs Lannister et semblent instaurer une discipline efficace. Bientôt un
couvre-feu s’installe et Brendan rentre au château.
Pendant ce temps-là, Anna, qui est rentrée au château plus tôt, tombe nez-à-nez avec un
mestre totalement absorbé par la contemplation d’un immense tableau, perclu d’humidité, dont des
pans entiers semblent avoir disparu. On y voit un grand groupe semblant débattre dans une salle
couverte de fresques et de symboles étranges.
Anna pose une question au mestre qui sursaute, complètement surpris :
« Pardonnez-moi ma Dame vous m’avez fait peur ! »
« pour vous répondre ce tableau le « Génie d’Alchia » est autant une représentation qu’une énigme.
Alchia était, selon la légende, la plus grande cité d’alchimistes de tout Westeros, et ce tableau
renfermerait son emplacement ! Que personne n’a jamais trouvé bien évidemment !
« Mais j’en oublie mes manières je suis Mestre Reily, mestre de Castral Roc, pour vous servir ! »
Anna se fige, complètement surprise. Si cet homme est Reily, qui est l’homme à Castral Roc au
chevet de son père ? Lorsqu’il lui confirme qu’il a quitté Castral Roc deux semaines avant leur
arrivée, Anna sent son cœur couler au fond de sa poitrine en pensant que son père est sans doute
déjà mort…
Elle prend congé du mestre qui lui assure qu’il peut envoyer un corbeau si elle le souhaite. Ce
qu’elle s’empresse de faire en envoyant un message à Harris, son frère, à Mont d’Argent pour le
prévenir de cette duperie…
Anna se dirige vers sa chambre quand elle tombe sur Gareth qui demande une réunion
d’urgence du groupe. Les 3 compagnons s’isolent et échangent leur révélations. Gareth commence
par lire une lettre d’Harris l’enjoignant de le rejoindre à Castral Roc, si cela est possible car son
père est mourant. Anna parle d’abord de sa rencontre avec Reily, mais quand Gareth évoque le fait
de rallier Castral Roc, Anna révèle à son tour une lettre signée Arlon Greyjoy. Elle explique qu’elle
est la fille légitime du dernier seigneur Greyjoy récemment décédé, et qu’Arlon Greyjoy est son
oncle, et qu’elle doit le rencontrer à l’Oeil de Dieu dans deux jours. Brendan montre quand à lui sa
lettre non signée et explique qu’il doit également rencontrer Vaas agent des Baratheon pour avoir
des informations sur Mandy sa femme disparue à ce même Œil de Dieu…
Ils décident de reporter leur décision à après l’entrevue et consacrent les deux jours suivants
à la recherche d’une embarcation et la traversée…
Le groupe se fraye tant bien que mal un chemin sur l’île au centre du lac de l’Oeil de Dieu,
et arrivent bientôt à une vielle tour en ruine de derrière laquelle semble provenir le crépitement d’un
feu…
Là, assis sur une branche taillée en forme de billot, se tient Arlon Greyjoy en train de raviver
le feu à côté de lui gît Vaas ligoté et bailloné, ceci dit il semble conscient, et de ne pas souffrir de
blessures sérieuses…
« Ma nièce est avec vous ? » s’enquiert Arlon Greyjoy
- Je suis là mon oncle répond Anna en s’avançant
- Je ne m’attendais pas à ce tu sois accompagnée, ceci dit je ne m’attendais pas non plus à tomber
sur un agent Baratheon… - Bien, je parlerai donc devant vous tous, après tout j’ai horreur de me répéter. J’ai besoin de toi ma
nièce. Pour redorer notre blason et remettre les Greyjoy au premier plan ! - Mais enfin, pourquoi moi je suis à moitié Greyjoy, je peux à peine tenir une épée et je suis à peine
allée sur les Îles de Fer ! - Certes, tout cela est vrai, mais tu possèdes deux qualités inestimables pour ce que j’ai en tête.
- Qui sont ?
- L’éducation continentale et surtout l’intelligence politique, ce qui tu en conviendras est un trait
peu répandu dans la famille… Déclare-t-il ébauchant un sourire. - Bien entendu il faudra faire vos preuves, et obtenir le soutien des Fers-nés pour supplanter Jorgen
et Liva les autres enfants de mon frère. La promesse de pillage et l’or payé par Alucard leur ont
acheté une légitimité momentanée… - Et vous messire barde pourquoi désiriez-vous rencontrer cet homme ? dit-il en désignant Vaas
voulez-vous qu’il rejoigne notre petite conversation ? - Ce serait apprécié.
Il libère Vaas et se retourne vers Brendan : Pensez-vous qu’une alliance entre Greyjoy et Baratheon
serait profitable ?
-Ecoutez Messer je ne sais pas quels sont vos plans pour la capitale, mais je pense qu’avoir les
Baratheon de votre côté vous assurera un soutien de choix autant politique que militaire dans la
prise de Port-Réal. d’autant plus que je pense que vous n’avez pas spécialement envie de voir
Tadéas Lannister sur le Trône de Fer… - Tadéas sur le Trône de Fer, il en rêve probablement depuis qu’il était dans les couilles de son père,
j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi ambitieux ni d’aussi malin. - Vous suggérez donc que nous trahissions Alucard Targaryen directement ou nous attendons que les
Lannister prennent la ville puis nous les frappons avec nos forcers conjointes une fois affaiblis ? - Voici ce que je vous propose continue Brendan Nous partons avec l’ost Lannister comme prévu,
nous prenons la ville puis vous attaquez au moment ou nous vous ouvrons les portes de la ville et
votre armée Greyjoy/Baratheon est accueillie en héroïne par la capitale ainsi que les maisons Tully
et Tyrell… - Commandant Gareth vous êtes d’accord ?
- Oui d’autant plus si on fait payer ces traîtres de Lannister !
- Qu’allez vous faire à propos de mon père, enfin mon père adoptif le seigneur Serret ?
- Ma nièce imagine cette chanson « La vengeance de la Vierge de Fer » Une descendante Serret qui
prend une revanche sanglante sur les Lannister qui ont massacré sa famille, ça ce serait une chanson
mémorable ! Pas vrai maitre Barde ? - Cela dit tu peux essayer de le sauver mais vous serez livrés à vous-même que ce soit à Mont
d’Argent ou Castral Roc, car pendant ce temps là nous prendrons Port-Réal des mains de ce fou
d’Alucard, qui a saigné le royaume à blanc pour mater Dorne. - Bien, pouvez-vous convaincre Hystérion de nous soutenir ? Vaas approuve vigoureusement
- Bien je vous laisse réfléchir à ce que vous voulez faire envoyez-moi un corbeau pour me signaler
votre décision…
Après de longues discussions le groupe décide que la meilleure de chance de revoir Harris
en vie est de revenir avec une armée devant Castral Roc armée potentiellement sécurisée par un
mariage célébré après la prise de Port-Réal…
Le groupe décide de rejoindre l’armée Lannister pour ouvrir les portes au moment
opportun…
Vaas indique à Brendan que Mandy est très probablement dans la capitale en tant que main-d’œuvre
puisqu’Alucard a envoyé tous les hommes en âge de tenir une épée se battre sur le front Dornien.
Brendan esquisse un sourire en se disant que l’avenir de Westeros s’est potentiellement
décidé au bord d’un feu dans un tour en ruine avec une Dame, deux vétérans un barde et un espion.
Il pourait se dire que cela le surprend mais ce serait mentir…

