La clé des champs ne sert pas à ouvrir sa gueule Ep2

Le vieux chevelu et son gorille Romance décident finalement de partir piller le reste du camion après avoir dévoré les réserves de leurs captifs. Ils laissent ses derniers pendus au plafond et démarrent une vieille 4L.

Pour se sortir de ce mauvais pas, Plein gaz a l’idée de gigoter au maximum pour créer un mouvement de balancier qui a d’abord pour principal effet de faire vomir les punks suspendus la tête en bas. Pourtant, au bout de quelques minutes, la barre en fer qui sert de support à leurs chaines commence à sortir du mur qui la retient.

Un peu plus loin, Camboui est toujours sur leurs traces. Mais alors qu’il commence à perdre ces dernières, un nuage de poussière apparait au loin. Il s’agit d’un gros camion et, prudent, le garagiste choisit de se réfugier dans une église en ruine. A l’intérieur, il fait la rencontre d’un vieux chevelu appelé Léon et de son gorille Romance. Ils sont furieux tous les deux car, à cause de Camboui, les gars du camion viennent vers eux alors qu’ils s’en cachaient justement.

Une petite troupe de vikings sort du camion susnommé et commence à mettre le feu à l’église pour faire sortir Camboui. Ils veulent juste sa moto mais s’il faut le tuer pour ça, les fumées finiront par l’obliger à quitter les lieux. Aussitôt Romance et son maître filent par l’arrière mais Camboui refuse de laisser sa moto. Après avoir barricadé la porte, il démarre sa Harley et attend qu’elle cède. Rapidement, les pillards parviennent à rentrer mais Camboui ne leur laisse pas le temps de percer la fumée de leurs regards, il leur fonce dessus et envoie un coup de clé à molette dans une mâchoire avant de reprendre la route à toute vitesse.

Dans l’observatoire, le perchoir a fini par céder. Le groupe contusionné récupère tout un tas de vêtements bariolés qui leur permettra de survivre un moment dans le désert. Mais sans eau ni nourriture, il ne faudra pas faire durer le voyage.

Camboui retrouve Léon et Romance. Ils lui proposent une association pour retourner un camion abandonné sur le flanc et partager les gains de sa vente. Il se trouve bien sûr que c’est le camion de Paul, emporté par la tempête. Ils n’ont aucun matériel pour réaliser ce travail de colosse mais Camboui sait où trouver des grappins. Le village des punks qui les ont attaqués n’est pas loin, il va aller leur demander de l’aide. La discussion n’est pas de tout repos mais une vingtaine de punks finissent par suivre l’étrange trio. Le chantier prend énormément de temps pour un résultat nul jusqu’à ce que les punks trouvent une solution de punk. Ils utilisent des explosifs pour souffler la dune et faire basculer le camion. Et ça fonctionne. Mais le camion fait deux tonneaux avant de se stabiliser sur ses roues et deux punks sont tués dans l’expérience.

Assoiffés dans le désert, Paul, Augustin, Plein gaz, le Sorcier, Paillettes et deux punks aperçoivent au loin une explosion. Après une heure de marche, ils sont enfin avec Camboui et peuvent étancher leur soif. Plein gaz retrouve son chien à lunettes qui était resté avec les punks pour survivre au déluge. Qu’il est malin ! Léon et Romance, eux, reconnaissant leurs prisonniers désormais libres, prennent discrètement le large.

Voilà les héros de Fond du trou dirigés par Paillettes en route vers Karbonne plage en compagnie d’une vingtaine de punk braillards.

La ville est entre les mains du Grêleux. C’est une étendue de ruines renforcée d’un rempart et vaguement retapée qui vit grâce à deux éoliennes et aux boîtes à froids qu’elles alimentent et que loue le Grêleux ainsi que par son passage vers l’est via le pont Promo 25. En tout cas jusqu’à présent. En effet, ce pont est le seul passage qui enjambe un fleuve toxique qui se jette dans une mer infecte jonchée d’épaves.

Sur place, les punks sont subjugués par les éoliennes et Paillette doit se faire discret car un culte local évoque la venue d’un messie sous l’apparence d’un grand blond avec une coupe afro. Le Sorcier et son escorte rencontrent le Grêleux qui leur propose un marché. Ils les hébergent ici gratuitement et les dispense de taxes contre un tout petit service : aller ouvrir cette bonbonne de gaz de combat près du camp des yankees qui occupent le pont promo 25 et réclament une taxe au nom de l’égalité salariale homme / femme. Dans le sens du vent, ça devrait le débarrasser de cette encombrante présence. Une guerre ouverte serait désastreuse mais une équipe d’étrangers n’implique pas la ville de Kabonne plage et ses dirigeants. Ils acceptent et repartent avec la bombonne.

La nuit tombe et l’auberge du coin lui est ouverte. Mais Augustin s’aperçoit qu’on les suit. Il reconnait les Skinheads rencontrés rapidement au bar à Kouda. Il décide de les suivre mais, peu discret reçoit un coup de crosse au détour d’une rue. Rapidement, ses camarades s’inquiètent de ne pas le voir revenir et questionnent les habitants du cru afin de retrouver sa trace.

Quand il se réveille, Augustin est suspendu nu, la tête en bas, encore, entouré de quatre skinheads qui sont en train de chauffer des tenailles pour lui retirer certaines parties qui dépassent. Mais parmi eux se trouve Val, le nain de Bellevue qui voulait emprunter le Sorcier pour les femmes enceintes de sa tribu. Certes, il a recruté ces brutes pour récupérer le Sorcier mais il n’a jamais été question de tuer ou de découper qui que ce soit ! Alors que la dispute concernant le rapprochement des tenailles désormais chaudes et des génitales d’Augustin bat son plein, des coups de feu éclatent.

Camboui a remonté la piste des skins et, avec Paul et Plein gaz, ils prennent d’assaut la planque où Augustin est retenu prisonnier. Le justicier est sauvé de justesse et se promet de ne plus jamais se retrouver nu la tête ne bas. Camboui est sérieusement touché et ne doit sa survie qu’à… Léon et Romance qui ont décidé de suivre de loin le groupe pour leur piquer encore des affaires (information qu’ils gardent cependant par devers eux.)

Plus ou moins secoués par les événements, le groupe regagne l’auberge pour découvrir que le Sorcier a disparu pendant leur petite virée nocturne.

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