CR V47 Ep9

Notre petit groupe est assez bouleversé par les récents événements. Que ce soit ce combat plutôt bancal contre cette horreur mi mante religieuse mi cloporte ou la mort de notre cher Manu parti trop tôt (même si c’était un peu une pince, il ne méritait pas ça..). D’ailleurs, ça n’a pas empêché Aaron de se ruer sur sa dépouille encore chaude pour récupérer tout ce qu’il avait sur lui. (Peut-être pas si bouleversé que ça même si oui, ça ne lui servira plus, ces jeunes ils perdent pas le nord va).

Enfin, la nuit tombe et nos survivants se permettent une bonne nuit de repos. Ils l’ont bien méritée après tout. Le lendemain matin. Tout le monde se réveille sur un son crépitant. C’est bien évidemment Cartman, les jambes bien écarter sans pantalon (encore) qui éteint le feu préparé la veille en urinant dessus. Ça n’étonne plus personne…

Pas bien longtemps se passe avant de partir en direction du camping car. À peine arrivé, le groupe se met aussitôt en route vers le camion. Le périple est d’un ennui, tout le monde est d’un silence de mort. Heureusement, George arrive à tenir un bout de conversation en racontant les gloires de son passé pour ceux que ça intéresse (seulement sergent on se demande pas pourquoi hein). Cartman fidèle à lui même encore sous champignons en bad trip au moins il fait chier personne (à part avec son odeur).

Les jeunes sont plutôt tranquilles, Aaron fait encore preuve de ses talents d’archer en abattant un lapin par le carreau du camping car tandis que Trou d’ Terre reste en position fœtal dans son coin comme s’il attendait un coup de ceinture de on sait qui.

Ils passèrent par la ruche et là, c’est le chaos… Plus aucuns signes de vie… Les frelons ont envahi les lieux avec leurs nids géants recouvrant pratiquement tous les bâtiments. Quelques uns d’entre eux viennent nous rendre visite en tapant aux fenêtres. Ces bêtes étaient déjà assez impressionnantes de notre temps mais alors maintenant avec le taux d’oxygène qui a augmenté elles font la taille d’un avant bras humain. Quelques heures plus tard, le camping car s’arrête devant une flopée de voitures à l’arrêt bloquant ce qui reste de route praticable.

Le groupe (sauf Cartman, pas en état) descend. L’ancêtre et Mowgli se disputent pour choisir le chemin par lequel ils vont passer quand soudain un fracas se fait entendre. Un bruit semblable à un énorme Boeing 747, étonnant de nos jours. Malheureusement ce n’était pas le cas… Une nuée de frelons foncent droit sur le groupe. Ces saletés les ont suivis de loin. Sans attendre, tout le monde se dispersent et tentent de trouver n’importe quelle cachette au plus vite. En espérant qu’une voiture fasse l’affaire vu la taille du dard de ces choses. Le nuage de frelons étant juste au dessus fit tomber la nuit en plein jour. Aaron, George et Trou d’Terre ont trouvé refuge dans un vieux taco. Le répulsif fabriqué par Aaron ajouté aux tirs depuis son canon scié parviennent à créer un trou béant dans le nuage suivit d’un bordel entendu à 2kms à la ronde. Il arrive à s’extirper seul emportant quelques uns de ses atrocités avec lui. Nos deux autres malheureux essaient de s’en sortir tant bien que mal malgré tout les dards qui arrivent à traverser les vitres jusqu’à même la tôle rouillée. Au bout d’un quart d’heure de lutte acharnée voué à la mort et quelques piqûres, un miracle se crée. Un cerf caché dans un buisson est repéré par Aaron qui le force à sortir et à se révéler ainsi à l’essaim, ce qui permet de faire diversion et de prendre la fuite pour eux. Dommage pour lui, bien pour nous. Nos compatriotes ressortent blessés de cet événement mais vivant. 

Le temps qui passe les oblige à reprendre la route jusqu’au moment ou ils tombent sur une structure semblable à une vieille mine. Un vieil homme se présente sur la défensive. Après un moment passé à négocier de leurs venue pacifique en vain, le bougre leur tire dessus. Aaron se prend une vilaine balle dans le… cul suivi d’une grenade pour tout le monde. Après l’étourdissement causé par cette dernière, ils arrivent à se relever et tuer ce vieux débris d’un coup de machette porté par George dans son bras et d’une flèche dans la gorge par Aaron (bien visé petit).

Après ce difficile combat, ils récupèrent tout ce qu’il y a sur lui (Aaron le premier bien sûr comme c’est bizarre ce ratasse la) puis un camp est établi. La nuit tombe et un volontaire ce dévoue pour la garde. Fouillant le repère du vieux fou, il découvrent que les fuites de produit chimiques tiennent à distance les frelons. Ce qui les oblige à garder un masque à gaz. Ils trouvent tout un tas de coupures de presse et de photo dans les tiroirs. LE vieux à gardé des dizaines de traces de et de notes de l’arrivée de l’armée dans le secteur ainsi que de ces scientifiques verts qui semblent bosser pour Bioagro. Ils reconnaissent même le chaman frelon à une époque où il était habillé presque normalement (pour un hippy sur le retour). Un sifflement étrange se fait ensuite entendre pourtant rien en vue à l’horizon c’est plutôt calme. Le lendemain le groupe reprend la route et arrive enfin au fameux camion. Des cadavres de militaires jonchent le sol rappelant la cruauté de ce monde. Parmi eux, des têtes connues de George, notamment le lieutenant Lelong, que cherchait Sergent dans son élan de fidélité corporatiste. Il semble avoir été exécuté avec deux de ses camarades. En rentrant dans le véhicule une fouille ils découvrent du matériel militaire de qualité et, passé presque demi heure à le bricoler, ce valeureux engin de guerre démarre. Mais, c’était sans compter le bordel entendu par les frelons qui reviennent à la charge. Filant à toute vitesse et fracassant tout sur son passage, le camion finit tout de même par se retourner. Surpassé par la puissance de la nature. Tout le monde arrive à s’en sortir et à toute vitesse courant vers l’abris le plus proche qui est une supérette délabrée. À peine le temps de fermer le rideau métallique que tout le monde se cache. Les frelons faisant trembler le bâtiment tout entier, deux d’entre eux parviennent à rentrer. Trou d’Terre part se cacher sous le comptoir de la caisse (c’est pas une table cette fois-ci). Dans l’arrière boutique, ce qui semble être une reine frelon accroché au mur est à moitié endormies. Elle est gigantesque et son corps est relié à des tuyaux qui viennent pomper une substance gluante dans des sacs Bioagro. Personne n’a attendu pour l’exterminer. Là aussi, ils trouvent des documents semblant evoquer une expérience militaire d’avant l’effondrement complet. Soudain, des coups de feu criblent la superette de rafales automatiques. Le groupe met un œil prudent dehors et voit des femmes à moitié nue, poitrine à l’air avec des masques semblable à des sectaires tenant des mitrailleuses lourdes.

Volet des participants fermé

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