L’équipe des Charognards vient d’arriver à Bercail. C’est une ville faite de matériaux recyclés, ville creusée dans la roche surpeuplée.
On recherche Szabor, on est à peu près sûr de le trouver ici car son navire étant de petite taille, il est contraint de faire des arrêts fréquents pour le ravitailler. Il est accompagné du tueur qui transporte le sac lourd. L’armée du colonel vient d’arriver, elle prend le contrôle de la cité. Alors que Devian souhaite à tout prix se procurer une nouvelle arme.
On veut trouver un endroit pour se planquer le temps que ça se calme. On arrive devant un passage étroit bas de plafond. Après avoir descendu 3 marches et passé à travers un vieux rideau en plastique, on débarque dans une sorte d’épicerie – bar éclairée par une lampe à pétrole. Elle est tenue par un monsieur vêtu d’un sarouel qui vend des objets plus ou moins attrayants et tous recyclés. Il est accompagné d’un animal difficilement identifiable un croisement entre un chien et un rat sûrement couché sur un vieux matelas en mousse.
On demande par curiosité s’il a vu Szabor. Il nous montre sur une vidéo d’un vieux minitel Sullivan et le tueur en insistant sur le fait que ces deux personnes sont recherchées en priorité. On reste un moment. Il nous sert pour 10 SOLS une sorte de liquide noir qui ressemble à du café mais qui est en fait une sorte d’alcool qui arrache. On peut percevoir de loin les tirs de l’armée de l’Union Méditerranéenne et les messages de propagandes.
Lorsqu’on sort de notre planque, les pas bruyants des soldats raisonnent encore à travers les ruelles. La situation se calme un peu mais on sent que les gens sont plus craintifs voire calmes. Ils vendent des choses plus légales.
On prend la décision de se diriger vers la capitainerie. De près, elle ressemble plus à une citadelle avec un grand rideau en fer, des tuyaux qui trempent dans l’eau reliés à des moniteurs. Chacun est géré par une sorte de mafia qui gère les entrées et sorties des navires et autres vaisseaux. On tombe sur deux soldats qui ont une mission précise
Un des gardes nous informent qu’aucun navire ne peut sortir de Bercail. On demande à rencontrer un responsable. Nous faisons la connaissance du Colonel Arsh. On s’engage à travailler pour l’union ; Il cherche Sullivan en priorité (transfuge de l’armée). On apprend que la baronne est dans les parages est qu’elle cherche aussi le tueur. On lui dit qu’on l’a croisée à Oméros.
Alors que Ted fait diversion en distribuant du courrier au Colonel, celui-ci est si heureux de recevoir une lettre de sa mère, Orabel se connecte instantanément au réseau et arrive à retracer le parcours de Szabor et du tueur qui semble très mal en point. Après être passé dans un bar, Sabor est allé faire réparer son navire.
On décide d’aller dans le bar. On passe par les quais où travaillent des robots nettoyeurs de l’union, ça sent le désinfectant. Il y a des citoyens qui pour un billet surveillent le passage pour l’union. Les dockers se mélangent aux prostitués.
On arrive devant le bar. Le barman est énorme, une vieille musique techno est diffusée dans les enceintes de l’établissement. Une stripteaseuse bossue, difforme à qui il manque une oreille tente de danser sur le rythme. On montre notre accréditation délivrée par l’union pour exercer notre activité de commerce afin de l’interroger. On lui montre la photo il nous dit d’aller nous renseigner auprès des marins ; ils ont tous une mutation corporelle qui les rend immondes comme le visage fondu, des tentacules.
On s’avance vers l’un d’eux. Il est assez costaud, buriné. Le gars nous indique que le tueur avait de la fièvre donc il les a mis dehors. Szabor souhaitait aller à Ubrus, la station casino. Il rajoute que l’Orbe Noir, pirates boucaniers, traquent des esclaves en fuite. On se dirige donc au souk qui est une grande zone d’échanges commerciaux sous des toiles.
Il y a un gars en armure bien équipé et le colonel Corner au milieu de la place. On recherche les esclaves ; Un missile nous tombe dessus. Tout est projeté, la moitié des stands est détruite, même les soldats font des vols planés. Le guerrier en armure tire avec son bras droit, ça canarde de partout, Pearl se planque sous un établi, Orabel est blessée et va se mettre à l’abri dans une petite échoppe tandis que Devian repère des esclavagistes. Ted grimpe la paroi, il se retrouve dos au gars qui a le lance-roquette. C’est Stacky qui canarde ! Ils prennent un missile qui fait vibrer la plateforme.
Un des esclavagistes s’échappe par une petite porte. Devian le suit discrètement. Il y a un couloir étroit. Il arrive dans une petite salle au bout des égouts. Les gars jouent à des jeux des cartes en pariant des rations de nourritures qui ressemble à des croquettes pour chiens. Il y a les esclaves qu’on a transportés, ils sont enfermés dans des petites cages. Encore. Pearl, toujours planquée sous son établie tente de faire un cocktail molotov pour faire diversion.
Stacky informe Ted qu’il a provoqué cette diversion afin de permettre à son équipage de pouvoir s’échapper, il les rejoindrait plus tard. En effet, pour lui c’était la seule manière de pouvoir se barrer de cet endroit avec l’armée qui rode.
Orabel de son côté, prend un désinfectant pour soigner sa blessure alors que le barman la pousse à partir car elle effraie les clients. Une vieille dame et un gosse sont terrorisé par les bruits d’explosions ; Ted tente de contacter Devian mais celui-ci, sous terre, ne peut pas entendre, les communications ne passent pas.
Devian tente d’infiltrer les esclavagistes en jouant aux cartes. Il provoque une sorte de tentative de triche afin d’entraîner une bagarre générale. Il se dirige vers la grille qu’il ouvre en tirant sur les serrures. Les esclaves s’échappent. Ils passent par un passage étroit éclairé par des néons minuscules, Devian les accompagnent. Une petite fille égarée leurs ouvre une porte en leur indiquant la bonne direction. Cependant, ils perçoivent un râle satanique qui vient des profondeurs.
Orabel et Pearl se retrouvent. Stacky explique à Ted que Bercail lâche régulièrement des barges. Son équipage a profité de cette occasion pour prendre la fuite. Devian prend la décision de poursuivre dans le tunnel à ses risques et périls. A un moment ils marchent dans une substance visqueuse et sentent une chose qui les frôlent.
Le tunnel remonte, la gamine monte ainsi que le vieux monsieur mais Davian se fait attraper par des sortes de tentacules qui grouillent. Devian lui tire dessus la créature se rétracte.
Alors que la petite retrouve la sortie, la créature furieuse explose et saute comme si elle souhaiter à nouveau attaquer, elle perd du fluide. Devian remonte assez vite. L’esclave Artoise arrive à sortir malgré que Devian l‘est perdu un instant de vue.
Ted, Pearl et Orabel finissent par se retrouver et sont rejoints ensuite par Devian sain et sauf. L’équipe des Charognards enfin réunie se dirige vers les quais pour tenter de retrouver leur navire et prendre une barge ballon. On rentre dans un bar pour discuter avec des marins. Ils nous indiquent pour 7000 SOLS un souterrain qui nous fait sortir à 15 mètres plus loin. Notre navire la dragueuse est sur le quai 7.
Il y a un SAS à traverser Malheureusement, ils sont encore surveillés par des citoyens payés par l’armée. Orabel croise un robot nettoyeur mais par chance il ne la repère pas. On arrive à parvenir à notre vaisseau. Orabel a réussi à craquer tous les codes pour démarrer correctement. On sort la dragueuse, on démarre.
On traverse un long couloir habituellement bondé mais là étrangement on est seul. Tandis que la RA lance un message d’alerte et qu’un ballon doit bientôt partir, on rencontre deux croisers de l’union, on tente de faire un rétro pédalage afin de ne pas se faire remarquer tout en essayant de repérer l’endroit d’où ils jettent les ballons. On finit par s’accrocher à une des barges pour décoller vers la surface.
La caisse est sous vide, il y a de la pression le vaisseau subit de nombreux dégâts, ça tangue. On perçoit les rayons de soleil. Ted nous déconseille de les regardait trop longtemps car ils sont devenus radioactifs. Alors qu’on s’apprête à se décrocher on entend un bruit. Une chose nous attire vers le haut, on arrive tant bien que mal à se dégager. Enfin libre dans l‘océan on retourne dans la noirceur des profondeurs.
On prend la direction d’Eralyum, station usine ou Szabor a du se rendre pour réparer les dégâts sur son navire. Le voyage durera 4 jours. Orabel repère un signal, il y a un navire pirate fait de bric et de broc, c’est un navire de l’orbe Noire qui nous piste.
Eralyum est une petite ville collée sur un piton rocheux, il y a des sortes de squelettes de baleines en métal, des robots qui collent d’énormes plaques en métal en vue de construire un navire. On rentre dans la zone de repérage de la station. Il y a huit personnes en uniformes gris clair et bottes blanches.
Ceux sont des laboratoires avec des appareils techniques qui semblent de qualités mais relativement modestes. On apprend que la Baronne de Hosh est présente pour réparer son vaisseau ;
Pour 7000 SOLS on peut faire repère le vaisseau. Ceux sont des robots qui réparent dans des salles immenses de plus de 80m3 car il fabrique des croisers. On va boire un coup dans une sorte de cantina à l’ambiance plutôt feutrée, des tabourets ronds. On essaie de se renseigner sur les lieux.
Après un rapide scan, on apprend que la baronne se trouve à l’étage. Elle se trouve dans la chambre 9. Le barman nous informe que Szabor est passé il y a quatre jours, la baronne en revanche est arrivée aujourd’hui. Elle a laissé plus 1 millions 200 000 SOLS de réparation pour son navire.
Sabor a laissé un message pour vendre du cuir de thon. La délégation du trident est présente. Avant de prendre la fuite, Orabel craque le système informatique et capte les conversations de la baronne. Elle doit déjeuner au restaurant très classe avec le prêtre du Trident Ephaïstos.
On embarque les esclaves avec nous, on sort de cette cantina. On croise le capitaine Niark, il a les cheveux blancs, les sourcils broussailleux, rigole fort aux blagues de marins. Il est la capitaine du Franc coureur. Sa spécialité et la traque et chasse les grosses proies comme les léviathans.
Il nous informe qu’il a croisé un gars avec un jambe en plastique, cela correspond à la description de Szabor. Comme il recrute des indépendants pour chasser les proies, il lui a proposé de le recruter. Szabor est allé à la station Icare, elle est reliée par un tunnel à Galia.
Le capitaine nous achète enfin le manganèse pour 3,5 millions de SOLS. On reste quelques jours, le temps de réparer la dragueuse puis nous partons sur Icare.

