17 juillet 2090
L’étau se resserre
7h30 Retour à la Falkhouse
La section 13 se retrouve à la falkhouse. 7h30, c’est l’heure que choisit Sandra pour mettre une branlée à un collègue aléatoire un peu trop audacieux. Alors qu’ils pensaient que la sieste matinale de Brenner leur permettrait de faire un point, la bagarre réveille la légende.
Il est temps de voir ce que les éléments récupérés à la planque du corbeau peuvent révéler. Pas grand chose à part un nom qui sort du lot : « Klaus ERIKSON », journaliste au casier peu fourni.
Quelques dépostions plus tard, l’équipe part patrouiller.
Potoki, Sandra et Sofia d’un côté à bord d’une patrouilleuse, Brenner et son jeune poulain Krugger de l’autre à bord de la Fiat Panda, à qui la Russie a donné une nouvelle vie communiste.
Le groupe de Potoki se dirige vers le garage qui couvre un labo des muslims afin de récupérer quelques euromarks durement gagnés. Ils sont reçus cordialement, récupèrent leur pécule, ainsi que plusieurs noms qui semblent être liés, Necker, Hermann Köll et un certain Volny Werstler mi vigile, mi acteur porno, actuellement détenu dans l’affaire des gosses du frigo, travaillant pour M.Köll au club « Le Schaumbad ». Ils repartent.
Pendant ce temps, à bord d’une panda rutilante flambant neuve, Brenner et Krugger parcourent la ville à la recherche de … pas grand chose. Quand soudain, un message radio retentit. Une fudillade en cours dans le secteur. En remontée d’alcool, Brenner saisit l’opportunité d’apprendre le métier au jeune Krugger, à son grand désarroi.
L’arrivée est bruyante, les coups de feu retentissent, une patrouille est sous les tirs. Les trois agents de la maréchaussée présents se font abattre froidement par des individus lourdement armés et peu recommandables. Ecoutant les conseils avisés de son mentor, Krugger, à bonne distance, décide d’ouvrir le feu. Cependant, certainement dû à un mélange de vent et de stress, la balle de Krugger vient malencontreusement se logé dans un enfant non loin de la bataille. N’écoutant que son courage, Brenner fait marche arrière plein gaz sous les tirs ennemis et vient percuter une nouvelle patrouille qui arrive en renfort.
Le groupe de Potoki est en route vers l’assaut, et grâce à sa conduite pleine de panache de ce dernier, arrive en un temps correct sur les lieux. A leur arrivée, le constat est effrayant, la Fiat Panda vit très mal les tirs ennemis. Les voilà tous à couvert derrière les véhicules. Grâce à une diversion pleine de malice, Brenner élimine un assaillant. Pendant que le reste de l’équipe abreuve allègrement les murs alentours. Le commando est récupéré par un fourgon, et part dans un nuage de fumée, laissant le groupe de policiers et un Brenner au bord du gouffre, voyant ce qu’il reste de sa précieuse Fiat. Le temps de récupérer sa cassette préférée de Johnny, Olympia 1997 (le top), la voiture est remorquée vers la Falkhouse.
Une rapide enquête sur les lieux permet d’affirmer que les russes viennent empiéter sur le territoire des turques.
l’équipe revient au commissariat, afin d’interroger Werstler, en présence du ténor du barreau présent depuis une vingtaine d’heure dans les locaux. Sandra utilise son charme enivrant pour que Krugger dérobe le dossier top secret de l’avocat qui mentionne toutes les affaires en cours. Pendant ce temps, Brenner décuve dans la déprime, et Potoki et Sofia mènent l’interrogatoire. Lui aussi redirige l’enquête vers Hermann Köll et le Schaumbad mais guère plus.
Après un petit tour à l’armurerie, la section 13 se dirige vers le schaumbad, un lieu faussement propre, qu’après réflexion, Brenner connait bien, et même très bien. Ils sont accueillis par Köll en personne et sont invités à déguster un alcool qui curieusement, possède du goût. Köll fait part de son envie de retrouver Necker, en partance vers la Francie, et lui devant plusieurs millions d’euromark. D’autre part, il confie que Werstler est un ancien soldat, ayant fait ses armes dans l’est.
Retour à la Flakhouse, Sofia et Krugger ont l’éclair de génie de consulter le dossier précédemment dérobé. Ils apprennent qu’une enquête est en cours de la DAP contre toute l’équipe, le commissaire, le juge et surtout en tête de liste Brenner.
Le nouvel interrogatoire met le suspect dans un malheur absolu. Il se confie sur son passé de soldat. Il évoque en larmes son passé dans le cinquième bataillon d’infanterie et de marine déployé sur le No man’s land. Il y a trois ans, un gros démantèlement a eu lieu et plein de têtes sont tombées. Le colonel Grunden a fait un énorme ménage en découvrant que son unité était impliqué dans un trafic odieux d’orphelins de guerre. Werstner a changé de nom pour faire oublier cette tâche sur son dossier d’ancien soldat (bien qu’il n’était impliqué dans rien). Il a peur que sa présence sur le lieu d’un trafic de gosses le condamne de fait.
Ils réalisent également qu’Hernandez, fidèle de Sofia est absent. Toute l’équipe décidé de lui rendre visite, sauf Brenner, encore très affecté par cette journée, qui part avec eux, n’ayant pas mieux faire.
Ils retrouvent Hernandez chez lui, en bonne santé mais particulièrement usé. Ils partagent avec lui le contenu du dossier. Le temps presse, l’étau se resserre, le SAD sait énormément de chose sur le trafic en place dans la falkhouse et leur lien avec Helmuth Koenings. Mais un détail leur a échappé. Brenner n’ayant que peu picolé lors cette journée et dégustant à ce moment une pauvre bière, commence à comprendre. Il ne sait pas quoi, mais quelques chose ne tourne pas rond. Pourquoi son nom au sommet de cette liste, alors qu’il n’a que peu de souvenirs d’avoir commis tous les méfaits qui lui sont reprochés, mais le reste de l’équipe est particulièrement convaincante. Bref, l’heure est venue de rendre visite au journaliste Klaus Erikson, pour potentiellement le réduire au silence.
Partir à sa rencontre avec la patrouilleuse est trop risqué, il est donc convenu qu’ils s’y rendront à bord d’un autre véhicule. Après avoir dégradé deux voitures en faisant sonner toutes les alarmes, il est donc convenu qu’ils iraient à la rencontre d’Andersen avec la patrouilleuse.
La porte est ouverte, ils pénètrent dans l’appartement. Il est vidé, l’informatique a été enlevée. Un élément particulièrement troublant, la photo de l’équipe de journalistes est accrochée au mur. Le fiancé de Sofia en fait parti.

