CR BXVIII Dutch connexion Ep 5 final S1

Sandra est de retour. Elle sur le coup d’une enquête administrative assez lourde et reprendre du service lui fait du bien. Elle est immédiatement mise au courant des affaires en cours et part avec Kruger inspecter le corps de Ugo Castor sur la scène de crime. De leur côté, Gruber et Potoki, aillant validés leur examen psychologique suite à la nuit d’émeute qui a failli leur couter la vie, sont de retour. Léo, l’ancien falk, désormais vigile chez Soliteck, leur demande de venir, il a du nouveau sur l’affaire qui les intéresse. Tout le monde s’étonne de n’avoir aucune nouvelle de Brener. Mais il est coutumier des absences improvisées. Avant de partir, Kruger trouve dix mille Euromark dans son casier. Certainement un petit merci de Meyer pour avoir sorti le chimiste Chek de sa prison…

Chez Castor, Kruger et Sarah font leur enquête. Kurger découvre dans le garage des produits chimiques venant de chez soliteck. Visiblement le brave employé pillait la boîte. Kruger constate le mode d’exécution très pro dont a été victime Castor. Méthode oslave s’il en croit sa formation. Et cela fait méchamment échos au cadavre qu’ils on retrouvé il a deux jours méchamment torturé et tué dans l’affaire des fusils d’assaut.

Interrogeant la voisine qui a découvert le corps, ils apprennent que Emilia Castor, la sœur de la victime, est venue lui gueuler dessus quelques heures avant qu’elle ne le retrouve mort.

Chez Soliteck, Léo rencarde ses anciens collègues. Falk un jour, falk toujours, il a surveillé les clodos qui surveillent sa boîte. Il a découvert qu’un type au style francien les rince pour qu’ils s’assurent que des oslaves ne viennent pas mettre leur nez dans les affaires de l’entreprise. Et toujours très pro, il l’a pris en photo. Un contour d’enquête commence à se dessiner: Castor sortait des produits pour les Muslims. Les muslims font concurrence aux oslaves sur le marché de la Santa Pena. Castor se fait refroidir par les oslaves. Ca se tient

Forts de ces découvertes, Potoki et Kruger passent chez le juge Meyer pour demander un mandat afin d’interroger le patron de Soliteck. Alors qu’ils font leur rapport au juge qui parraine la section XIII dans le cadre de la campagne de Elmuth Koenings, ils découvrent avec stupeur que le type qui vient leur délivrer les papier imprimés pour leur mandat n’est autre que le francien pris en photo par Léo ! Il s’appelle Luc Leblanc et bosse pour le juge depuis neuf ans. Choisissant la discrétion, les deux falks envoient deux collègues le filer jour et nuit.

De retour chez Soliteck, ils interrogent le patron de la boîte qui ne leur apprend pas grand chose sinon qu’il a engagé un privé pour comprendre les incohérences dans ses écritures. Des bidons disparaissent périodiquement et il est content d’apprendre que les falks ont mis la main sur le coupable.

De retour à la falkhousse, l’équipe décide de laisser tomber l’affaire Nathalia Protchev pour un temps histoire de boucler celle de la Santa Pena dont ils sentent approcher la résolution. Ils se questionnent sur Benguigui, le gamin massacré en prison par les muslims. Avec les remerciements de Mikovski dans ses affaires, ils en déduisent que le gars a vendu sa communauté et qua ça a fini par se savoir. D’où la sanction radicale.

Kruger et Sandra décident d’aller voir Emilia Castor dans l’usine à poulets congelés où elle travaille. Cette dernière se met à table et les falks apprennent que son frère entrainait son fils Rudger dans des histoires de trafic, qu’elle voulait que ça cesse. Ils n’étaient pas d’accord et se disputaient pour savoir à qui faire confiance, les muslims ou les oslavs et parlaient beaucoup d’argent facile. Elle dit que pour son fils, les muslims étaient bien plus prometteurs car ils touchaient beaucoup d’argent d’un généreux mécène.

Pendant ce temps, Gruber et Potoki sont appelés par leurs collègues. Leblanc est en train d’en venir aux mains avec un inconnus. Arrivant sur place peu après, ils découvrent que l’agresseur n’est autre que Léo ! Il a pris son rôle très à coeur visiblement. Potoki et Gruber tentent de s’approcher pour calmer les choses mais juste avant qu’ils ne soient à portée de l’affrontement, une rafale lourde tirée par une arme de guerre vient mettre en pièces Léo, Le blanc et les deux koss qui tentaient de les séparer. Repérant le tireur, Potoki se lance à sa poursuite tandis que Gruber fonce vers la patrouilleuse et lance un appel d’urgence. Potoki voit le tireur monter sur une moto mais ne peut éviter la rafale qui vient courir sa fuite. Quand Gruber arrive, il doit renoncer à la poursuite pour sauver la vie de Potoki.

Kruger et Sandra s’engagent dans une poursuite à grande vitesse. En quelques minutes, Sandra est touchée par l’arme de point qu’utilise le tueur lancé à vive allure mais l’atteint à son tour. Malgré quelques sauvetages miraculeux, Kruger finit par planter la patrouilleuse. Le suspect s’enfuit mais les analyses seront fructueuses: la balle qu’a reçue Sandra vient de la même arme qui a tuée Ugo Castor. Ils ont un tueur oslav sur les bras.

Potoki n’aillant pas d’assurance, il retourne sur le terrain à peine recousu. Il décide d’emmener son équipe dans le club où Boubakar passe ses soirées. En tant que chef du gang muslim, il a surement des choses à raconter sur ce qui se passe… Après négociation il leur donne un dossier. A l’intérieur, ils découvrent des infos sur le tueur à moto. C’est un ancien des forces spéciales oslaves. Tireur d’élite, spécialiste des interrogatoires, vétéran… Nom de code Salamandre. Les oslavs sont passés à la vitesse supérieure, les centres de production des muslims sont détruits, leurs hommes tués. Boubakar demande aux falks de régler cette histoire. Ils ont tous à y gagner. Boubakar tient son secteur mais c’est pas gratuit.

Voilà vingt heures que les falks travaillent. Ils retournent aux Trois aiglons pour creuser l’affaire de la Salamandre. A défaut d’informations, ils retrouvent Brener ! Ce dernier a sombré dans une lourde dépression et est passablement bourré. Ils ont juste appris que les quatre gamins tués dans la superette venaient ici pour rejoindre le gang et se retrouvent dehors avec un Brener saoul sur les bras.

Il fait désormais jour. L’équipe décide d’une dernière mission. Prokop Debrew, l’assistant social va prendre son poste au collège de la Havel, tout le monde est sur les nerfs, les cachets seuls leur permettent de tenir et Brener vient de vomir dans la patrouilleuse. Le Prokop a intérêt à être loquace. Et bien non. Il joue au con. Les quatre falks le jettent dans la patrouilleuse et passent le gros rouquin à tabac en menaçant de le noyer dans le vomi du falk endormi. Qui d’ailleurs vient de se pisser dessus. L’odeur plus que les coups fait parler le suspect.

Il recrute des jeunes pour la mafia oslaves, Mikovski et ses potes avaient appris d’un camarade (Benguigui !) qu’un centre de production muslim se trouvait caché dans une superette. Ils comptaient la dévaliser pour faire leurs preuves auprès des oslavs.

Les falks balancent Prokop nu, couvert de coups et de vomi, dans un terrain vague et filent vers la superette où tout à commencé. Les gamins n’étaient pas en train de la braquer, ils étaient en train de mettre à sac un site de production.

Sur place ils découvrent le labo caché sous le comptoir. Rien de plus facile, la cache est ouverte et de la lumière en remonte. Kruger descend en premier, l’arme à la main.

Une fois dans la cave, il découvre avant ses camarades le labo attendu, mais pas seulement. A terre, dans une mare de sang, gît Hans Koenings, le frère et manager d’Elmuth, le candidat qui monte dans la course à l’élection. Il repose au milieu de sacs de drogue et de liasses de billets. L’exécution est clairement l’oeuvre de la Salamandre. Et c’est un message. Tout s’éclaire. C’est Koenings qui finance les muslims depuis le début. Pour créer un chaos dont il sera le sauveur ? Pour renflouer ses caisses ? Pour neutraliser le pouvoir hégémonique des oslavs? Peu importe. Si le cadavre de son frère est découvert là, s’en est fini de Elmuth, de sa fortune et de sa carrière fulgurante.

Mais quelqu’un est au courant de cette situation. En face de Kruger se trouve Hernandez « Superman », leur collègue. Il est au téléphone avec le falkfürt Kellerman. Sans se démonter, Hernandez explique à son chef que la section XIII est là et qu’il faut les inclure dans le projet. Quand on pense que Koenings a créé la section XIII dans le seul but d’avoir des bras cassés à lui pour être informé via les rapports de ce qui se passe sur le terrain ! Quelle ironie de les voir au pire endroit au pire moment !

Hernandez leur explique simplement les choses. Il y a un million d’euromarks dans la valise de Hans Koenings. Quelques falks, le juge Meyer, Kellerman… Un groupe s’est formé autour de Elmuth Koenings. Ils peuvent le rejoindre où tout balancer. Dans le premier cas ils seront riches, cent mille par personne, tout de suite. Dans le second cas tout s’effondre, ils perdront tout y compris leurs salaires de la section XIII et ils retourneront finir leurs vies minables aux moeurs du secteur XVIII. A part Sandra qui elle, va certainement finir virée ou en taule…

La discussion dure un peu. Kruger est encore un idéaliste et Gruber a une morale… Mais Sandra sait que Superman a raison et Potoki pense aux soins dont son gosse a besoin… Finalement tout le monde empoche ses cents mille euromarks et aide Superman à nettoyer la scène de crime. A la surface, Sophia, la binôme de Hernandez Superman, est heureuse de voir la XIII rejoindre l’aventure. Le projet est de s’enrichir encore un mois en bossant pour Koenings et son nouveau trafic tout en faisant profil bas, jusqu’aux élections. Pas un euromark ne doit être dépensé avant la fin de l’opération. Ce serait trop idiot.

En reprenant le boulot le lendemain, ils découvrent chacun vingt mille EM de plus. Petit cadeau de bienvenue. Reste à tenir un mois en faisant son taf sous la menace d’une enquête, d’un tueur, et de toute la mafia oslaves. Peut être que retrouver celui qui a descendu Nathalia Protchev leur permettra de donner le change quelques semaines…

Brener dort toujours dans la patrouilleuse…




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