Agent : Sergent Elmut Brenner
Matricule : 011291
Section : Section D
Secteur : 18
Affaire : D-00001

Rapport de mission
8h00 : Arrivée dans le bureau de la section D pour rencontrer le
sergent chef, mon nouveau responsable. Celui-ci nous indique que
la section est amenée à enquêter sur un homicide d’un Oslave du nom
de Sergeï retrouver mort par éventration abdominale au niveau du
ventre. De la drogue a été trouvée dans le fondement de l’individu
susnommé. Une camionnette blanche avec un symbole de poisson aurait
été vue sur les lieux du crime. La base de données nous indique que
deux poissonneries ont récemment signalé des vols de camionnettes.
La section, composé de 6 membres, décide de se séparer en deux
groupes de trois pour mener à bien les investigations. Je rejoins
donc l’équipe du chef avec Hans, un ancien collègue des mœurs.
10h30 : Après avoir prit le temps de faire le débriefing et nous
être assuré de notre bonne hydratation, nous arrivons à la
première poissonerie qui a dit qu’il y avait eu un vol. Le gérant
se montrant peu coopératif face aux questions, je décide de lui
poser les questions plus fort. Il s’avère que c’est moi qui ai
prit sa déposition il y a une semaine lorsqu’il a signalé le vol.
En effet, il s’agit du dossier BM-56423, état d’avancement nul. Le
logo ne correspondant pas vraiment à la description faite par le
témoin du crime, nous décidons de laisser le gérant se remettre au
travail après avoir pris le temps de s’assurer de sa bonne santé
et de sa bonne hydratation. Il nous remet par ailleurs un
calendrier de son entreprise avec une photo du camion sur la page
de mars (pochette remise aux indices numéro S18-D-000132).
11h45 : Nous arrivons à la seconde poissonerie situé à bonne
distance de la première. Cette fois-ci, le logo semble plus
davantage ressembler à celui de la camionnette que nous
recherchons. Le chef décide cette fois de poser des questions plus
pertinantes au gérant afin d’éviter les questions plus fortes. Il
s’avère que c’est également moi qui avait pris sa déposition il y
a 10 jours, dossier BM-56422. Le gérant n’a hélas pas de calendrier
à nous donner avec des photos du camion, mais il a tout de même un
exemplaire du calendrier Pirelli de l’année 2034. L’examen à la
lumière noire révéle de nombreuses traces de fluides que je
conserve comme indice pour études ultérieures. Le gérant semblant
vouloir taire des informations, le chef décide de poser des
questions plus fortes par principe. Il nous donne ainsi la plaque
d’immatriculation du camion. Il s’avère que nous l’avions déjà
depuis le départ. Selon lui, il pourrait cependant s’agir d’un
coup des triades, spécialisées dans ce genre d’opération de vol.
Cela est confirmé par notre base de données. Nous décidons donc de
retourner au véhicule pour suivre l’avancé de l’autre équipe après
nous être assuré de la bonne santé du gérant et de sa bonne
hydratation.

[L’autre équipe justement se rend au domicile du dénommé Sergeï. Il n’y a personne, ce qui peut paraitre logique vu que l’individu susnommé est mort. Le quartier est sinistre et déjà une quinzaine de jeunes expriment leur mécontentement de voir des falks dans le couloir de leur immeuble. Une vieille dame ayant était quelque peu vindicative avec l’équipe se retrouve avec sa porte porte dans la gueule suite à un débordement de colère de l’agent Turner. Rürhe en profite pour renter dans l’appartement et, en passant par le balcon, rejoint l’appartement de Sergeï dans lequel il pénètre sans mandat. Il y découvre du matériel de boucher (mais il manque un couteau) appartenant à la boucherie Youssef, sur les quais de la Havel. Il découvre également (et récupère pour analyse) une trousse de premiers soins très fournie. Turner et Teug reculent devant le groupe de jeunes de plus en plus agressifs mais maitrise la situation est parviennent à quitter les lieux avec Rürhe sans autres débordements.]

15h00 : Nous accompagnons le chef dans le quartier oslave afin
d’essayer d’en apprendre davantage sur Sergeï. Nous décidons de
remettre la visite aux triades pour une autre fois. Nous nous
rendons au club L’Etoile de la Belgrade. Heureusement pour nous, je connais beaucoup de
monde dans cette établissement. Mon ancienneté dans la police
ainsi que mon charisme impose un grand respect, comme mes
collègues peuvent le constater sur les nombreuses photos accrochées
aux murs. Je commence naturellement a poser des questions auprès des
nombreux individus présents et me mêle à leurs coutumes pour gagner
leur confiance. Je tiens à signaler que tout acte commis (saut de
chaise, vomissement, concours de shot) est commis en toute
connaissance de cause dans le strict cadre de l’enquête. Je perds
malheureusement le chef et Hans de vue, je suppose à ce moment là
qu’ils sont en train également d’interroger les individus en
présence.
16h45 : Malgré tous mes efforts pour échanger avec la serveuse, il
s’avère que celle si ne dispose pas d’information pouvant nous
étre utiles. A ce moment, Hans vient me voir et me signale un fait
d’outrage à agent et d’outrage à mère d’agent à l’extérieur. Le
suspect en question, Igor, m’interpelle et m’indique vouloir
« baiser ma mère ». J’essaye bien sûr de le raisonner conformément
à la directive 67ter article 2 paragraphe 3 alinéa 7 du code de
Police, mais celui-ci ne m’écoute pas. Je fais alors preuve d’un
usage responsable et modéré de la force physique de mes mains,
mais il s’avére que l’individu en question possède des bras plus
gros, et une force physique proche de celle d’un taureau. Je tombe
un moment dans les pommes alors que Hans parvient à maitriser et
calmer le criminel. Le sergent chef profite de ce moment pour
pénétré à l’intérieur d’une pièce privée de l’établissement. A mon
reveil, l’individu Igor s’excuse auprès de moi, et je décide de ne
pas verbaliser pour cette fois. J’ai réalisé cette action dans le
cadre de l’Accord sur les Droits des Etres Humains ou Humanoïde
Non Genré Non Binaire pour une Réhabilitation dans la Vie Civile
et une Coopération avec les Services de l’Ordre et les
Représentants de la Loi, qui me permet de lui proposer un poste
d’indic. Malheureusement, j’oublie de lui parler de cet accord et
par conséquent du fait qu’il peut devenir indic.
18h01 : Après avoir attendu, notre supérieur ne sort toujours pas
de la salle privée. Nous décidons avec Hans de retourner au
commissariat pour faire notre rapport. Je laisse un mot vers le
pas de porte à l’attention du chef pour qu’il nous contacte une
fois sa mission terminée.

[Pendant ce temps, Rürhe, Turner et Teug sont appelés sur un problème de squattage d’une vieille maison par des camés. Mission simple. Ils cernent la maison et entreprennent d’arrêter le plus de monde possible. Finalement quatre suspects sont interpelés dont le fils de Rürhe qui vient de rentrer de Francie où il suit des études de médecine pour lesquelles ses parents se saignent. Rürhe le cogne. Au moment de la descente , un un des falks travers le placher avec un suspect. D’abord celui de l’étage puis celui du Rdc. Là il découvre un tunnel qui mène à une sorte de prisons dans laquelle sont retrouvés huit corps momifiés. Visiblement morts de soif et de faim dans ce local sordide. Ils trouvent également des bouteilles de gaz contenant un soporifique clinique.]

[Lors de sa partie de carte dans une entrepôt clandestin, Von Massillio reconnait le petit gars à moustache qui est venu réclamer le corps de Sergeï la morgue. Faisant fi du règlement, il décide de le filer seul. Cette quête le mène à une arène de combat clandestin où il voit sa cible parler avec Gregoriev et un asiatique. Gregoriev est propriétaire des boucherie Youssef justement… La suite de la filature le conduit jusqu’à Stephie, la fiancée de Sergeï. Von Massillio se montre affectueux et obtient d’elle ]

J + 1 – 04h45 : L’ensemble de la section D a été rappellé sur la
scène d’un nouveau crime commis sur un individu de type oslave. Après
analyse, il semble que l’individu soit mort d’un décès des causes
d’une overdose de drogues. Nous retrouvons dans sa bouche des
dragées de drogue identiques à celles saisies sur le premier lieu du
crime. L’individu sent fortement l’alcool, la cigarette et la
sueur. Il semble probable qu’il était dans une des nombreuses
boites de nuit à proximité. Mon ancien collègue, François,
(matricule 254897) a déjà balisé la scène et a commencé l’enquête
de voisinage. Cependant, étant donné que nous somme dans une rue
non éclairée entourée d’entrepôts, nous n’avons pas de voisins à
interroger. Une partie de la section se rend alors dans les boites
de nuit proche pour interroger des témoins potentiels. De mon
côté, je décide de continuer l’analyse du cadavre décédé. Il
semble que ses effets personnels ait été volés, car nous ne
retrouvons rien. Je prends ses empreintes afin de pouvoir essayer
de retrouver un nom et une adresse. Je profite également de ce
moment pour vérifier la bonne hydratation de mon collègue François
qui semble en faible forme. Le rapport des scientifiques revient
sous peu et nous donne un nom et une adresse : Nikolaï Bretchev, 3
MozartstraBe.

[Greta, une standardiste secretaire sympa prévient Rürhe que le rapport rendu par Teug cette nuit est accablant et qu’il ferait bien de venir le relire. Effectivement, Teug raconte tout dans le menu et notamment la présence de son fils sur un lieu de consommation. Impossible de trouver Teug, il est parti avec Rosita, la responsable du magasin, et ça sent la soirée endiablée. Le lendemain matin, soit 3h plus tard, les agent Ullman et Wolf du SAD demandent un entretien avec Von Massillio.]

Fin du rapport
/Pièce jointe à ce rapport :
– Relevé d’indice S18-D-000132
– Relevé kilomètrique du véhicule Fiat Panda immatriculé
JH4EVER
– Relevé de frais de mission