Potoki se retrouve donc dans le public de la finale de ball Mörder. Il y est rejoint par Gruber qui vient rejoindre l’équipe à temps compte tenu du fait que Brener et Sandra sont hors jeu pour un temps.
Immédiatement, ils vont dans la loge Egar Où se trouvent également le juge Meyer et Hans Koenings. Meyer jour l’apaisement et convainc Egar d’amener sa berline demain aux falks pour inspection. Potoki et Gruber ne sont pas dupes, la voiture aura été nettoyée avant inspection. Ils décident donc d’aller dans les parkings avant la fin du match pour une inspection perso. De toute façon, le Ned mène au score, c’est mal barré pour les Kings. En bas ils rencontrent Arno, un gars de la maison qui fait des heures sup’. Il est voiturier et après un gros baratin, il accepte de leur laisser les clés. Les deux falks font les prélèvements nécessaires mais Potoki déclenche une alarme qui ne manque pas d’apparaitre sur les lunettes connectées des agents de sécurité des Protchev. Grâce à une astuce de Gruger qui fait croire qu’il est à la poursuite de suspects qui tournaient autour de la voiture ainsi qu’à l’aide d’Arno, ils arrivent à se tirer d’affaire sans trop de casse.
Après une nuit de sommeil, ils retournent à la falkhausse pour interroger enfin Veli Anton. Bien qu’assister d’un avocat épuisé, il apporte quelques précisions: Il ne connaissait que Leopold Mikovski et Rudger Waltz. Mikovski était un cas social venu du centre « seconde chance » pour ado en perdition mais Waltz était élève à la Havel. Une école friquée pour les gens importants et fortunés qui n’ont pas de d’autre choix que de vivre dans le secteur XVIII. C’est d’ailleurs lui qui a eu l’idée d’attaquer cette superette de quartier. Anton semble un peu simplet et répond à tout contre un sandwich. C’est un gosse de la rue depuis toujours qui fume des joints avec les jeunes du la Havel en manque de mauvaise vie.
Potoki et Gruger notent qu’il faudra aller voir ce Rudger Waltz.
Profitant de leur présence dans les locaux, ils vont voir le docteur Magreth à la morgue pour avoir des info sur Mikovski. La présence de Santa Pena est confirmé et son dossier est tiré. Mohamed « l’afghan » Taki est un ancien complice de sa période cambriolage et recèle. Il y a une adresse. Une petite visite s’impose.
Sur place Taki prends la fuite tant et si bien que les deux falks allergiques à la salle de sport doivent appeler du renfort pour le coffrer. Ils ont un mal de chien à le boucler, embarque par erreur un gars qu’ils ont pris pour lui et se retrouvent à leur retour avec une patrouilleuse sur laquelle on a bombé un énorme pénis rose (peinture phosphorescente).
Laissant leur Collègue Hernandez ramener Taki, ils font un détour par chez Axel Behrens, le complice de Jeorg Hauser retrouvé torturé et tué dans un squat suite à l’affaire des fusils d’assaut. Chez Axel personne. La voisine dit l’avoir vu passer avec des valises. Personne ne l’a vu au boulot. Reste le bus. Le duo tombe sur la chauffeuse de bus dont les passagers ont été gazés par Sandra deux jours plus tôt. Elle est moyennement contente de revoir Potoki mais déclare quand même avoir déposé le gosse à la gare. Elle s’y rend justement.
Une fois sur place Potoki interroge le personnel et Gruber demande à voir les images des caméras. Il faut faire vite. Cette gare mène à une autre et après ils sera très dur de lui remettre la main dessus. Coup de bol, on le voit sur les caméras prendre la fuite il y a dix minutes devant un groupe de turkish visiblement à sa recherche. En faisant vite, ils retrouvent leurs traces et les menaces d’usage sont échangées pour savoir qui va garder le gamin qui a déjà bien morflé. Un mort plus tard, le lieutenant Boomer est sur place pour prendre le rapport impeccable de Potoki et ramener tout le monde à la maison. Axel est sauvé.
Une fois dans les murs le jeune Alex se met à table. Il est reconnaissant d’avoir été sauvé et terrorisé en apprenant la mort horrible de son pote Jeorg. Heureusement qu’il n’est pas rentré chez lui depuis trois jours, les oslavs devaient l’y attendre. Il explique donc que les turkish se sont lancés dans la Santa Pena, ils investissent beaucoup depuis peu et sont en conflit avec les oslavs. Ce sont les turkish qui commandent les armes et les font venir depuis le no man’s land. Jeorg et lui ne sont que des mules, il n’en sait pas plus.
Passant dans la pièce à côté, ils interrogent Mohamed « l’afghan » Taki. Il a peu d’info, il n’a pas vu Léopold Mikovski depuis longtemps. Il pensait qu’il était mort. Ah il l’est ?! Dommage. Il donne un squat où se rend habituellement Mikovski quand il fugue du centre « seconde chance » mais ne sait rien de plus.
Encore un endroit à visiter.
Entre temps les résultats des prélèvements de la berline de Egar Prochev ont parlé. Rien d’étrange sauf un cheveux qui appartient à Moïse Khan, un tueur juif en prison depuis un an et qui va y rester un moment. Problème, il n’est pas sorti et son cheveu ne peut pas se trouver dans la voiture. Un paradoxe qu’il faudra expliquer. Pour le moment, ils ont un autre problème. Boubaka, chef du clan turkish est là et il gueule après Boomer. Un de ses gars vient de se faire buter à la gare et un type qu’il tenait s’est fait embarquer. Hors il avait des comptes à rendre. Comment gérer une coopération saine entre gang et police dans ces conditions ? Bommer calme un peu les choses et Potoki et Gruber sont sauvés par un appel de François le francien, meilleur pote de Brener. Il leur apprend qu’un clodo a été retrouvé mort avec une quantité importante de Santa Pena sur lui… Et comme Brener lui a demandé de lui rapporter tout ce qui touche à cette drogue…
Sur place François leur apprend que le type a été touché par deux balles et qu’il est venu mourir ici. En remontant brièvement la piste, ils tombent sur un bidonville où chacun tente de se mettre à l’abri sous un objet en plastique pour éviter la grosse averse de pluies acides.
Ils apprennent grâce aux autochtones que des gars distribuent de la drogue à quelques clodos du coin pour qu’ils surveillent l’entreprise Soliteck juste ici. Celui qui s’est fait dézinguer a voulu rentrer pour voir ce qu’ils protègent tous, histoire de voir combien ça peut valoir. Un autre l’a flingué. On n’entre pas. C’est interdit.
Les deux falks se rendent néanmoins sur place et tombent sur Léo, un ancien de la maison qui a démissionné l’an dernier pour se recycler dans la sécurité. Il n’est pas au courant qu’on surveille l’entreprise et ne comprend d’ailleurs pas à quoi ça sert. Il fait visiter les locaux à ses anciens camarades qui découvrent une usine chimique dans laquelle on traite toute sortes d’objets, du frigo à la gamelle en inox, qui seront en contact avec de la nourriture. Les objets prennent des bains ou reçoivent une pulvérisation. Gruger récupère une liste du personnel et Potoki un catalogue de tout ce qui se trouve comme produit dans la l’entreprise. Au cas où.
Alors que l’orage s’amplifie et que la journée touche à sa fin, le binome fait un détour par le squat de Mikovski. Pour avoir un aperçu avant de revenir plus tard peut être. Le quartier où il se trouve est une poubelle à ciel ouvert. Même pour le XVIII ça fait tâche. Ils arpentent les couloirs et les escaliers délabrés d’un immeuble en ruine et tombent sur le squat indiqué par l’afghan. Ils y rencontrent quatre minables du quartier entrain de violer un femme trop bien habillée pour être du coin. Ils interviennent immédiatement, en attrapent un et viennent rassurer la jeune femme. Il s’agit de Stéphi Ande, assistante sociale au centre seconde chance. Elle cherche Léopold Mikovski et a appris qu’il passait par ici quand il quittait le centre. Il est en fugue depuis quatre jours et elle s’inquiète, elle vient de lui trouver un boulot il ne faut pas qu’il passe à côté. Les falks regrettent d’avoir repoussé à plus tard le moment d’informer le centre, cette pauvre Stéphi a mis sa vie en danger pour rien.
Après l’avoir aidée à se rhabiller au mieux, il descendent avec elle et leur prisonnier. Mais en bas un problème de taille les attend: Une trentaine de branleurs énervés ont saccagé leur patrouilleuse et commencent à y mettre le feu. Ils choisissent de rester cachés en attendant que les assaillants se dispersent, mais une vieille du cru vient hurler leur position aux émeutiers. Coup dur pour leur moral, heureusement qu’hier soir les Kings de la prison du XVIII ont battu in extremis l’équipe nationale du Ned sinon il y aurait de quoi désespérer.
Il est néanmoins temps d’appeler les renforts.

